Hebdo : ZFE, faibles émissions et fortes interrogations

Inspirez, expirez, respirons…

LOM… Sūryanamaskāra, salutation au soleil, chien tête en bas, Adho Mukha Śvānāsana,  inspire, expire, est-il venu le temps du bien-être, de l’équilibre de nos mobilités, de toutes nos mobilités ? 

Avec la loi sur la transition énergétique de 2015 qui constitue un fondement juridique pour les mesures environnementales, y compris dans la création des ZFE, l’État rend obligatoire la mise en place de ces Zones à Faibles Émissions dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants exposées à des dépassements récurrents des valeurs limites de qualité de l’air grâce à la loi d’orientation des mobilités dite LOM de 2019.

Objectif annoncé, s’inscrire dans une stratégie plus large de la transformation des modes de transport et de la promotion de la mobilité durable. Pour l’heure, les ZFE soulèvent des questions d’équité sociale, notamment pour les familles aux revenus modestes et pour les petites entreprises. Tous les deux au diesel, entre un gros SUV tout neuf de 46 ch fiscaux qui parade en ville et une petite Twingo interdite d’entrée dans la cité, où est l’équilibre ? 

« La ZFE est une mesure stupide, mise en place par des gens stupides ! »Découvrez aussi dans cette édition, le franc-parler de Pierre Chastenay, délégué général et porte-parole de l’association 40 millions d’automobilistes. 

« Action cœur de ville », c’est un programme qui prévoit cinq milliards d’euros sur cinq ans pour aider les municipalités. Dans le département de l’Hérault, quatre villes ont été retenues par l’État, mais pas Frontignan La Peyrade. Étonnement pour le préfet François-Xavier Lauch qui prévoit d’écrire à la ministre des collectivités territoriales pour demander une réévaluation de la situation. Mais voilà « la vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » À rencontrer dans ce numéro d’Hérault Juridique & Économique, notre Forrest Gump héraultais, un homme au cœur vaillant et bienveillant.

Chouchouter les cœurs de ville, le cœur des Hommes, leurs poumons, environ 40.000 décès prématurés par an sont attribués à l’exposition aux particules fines (PM2,5), tandis que 7.000 décès sont imputés au dioxyde d’azote (NO2), selon l’agence Santé publique France, sur la période 2016-2019. Ces données soulignent l’importance de réduire la pollution atmosphérique en France pour améliorer la santé publique. Reviendra-t-il le temps où chaque cœur pourra battre en harmonie avec la Nature ?