Société — Département Hérault

Hérault : Avec la police, les jeunes s'évadent à la plage

Depuis le 8 juillet, les Centres Loisirs Jeunes (CLJ) de la Police Nationale de Sète et de la Mosson ont rejoint leurs bases nautiques jusqu’à fin août pour des activités sportives, culturelles et des ateliers de prévention.

“Le CLJ c’est un centre de vacances comme les autres, sauf qu’il est organisé par la police nationale” résume Nicolas Giordano, major de police et directeur du Centre Loisirs des Jeunes de Sète. Le secteur de l’animation n’est pas inconnu de cet ex-directeur de centre de vacances, somme toute dans son élément au CLJ. Présents dans une vingtaine de communes en France, notamment dans l’Hérault, à Montpellier et Sète, les CLJ sont des structures de la police nationale qui, en proposant diverses activités aux jeunes, permettent “une ouverture à la citoyenneté et un rapprochement de la police et de la population”, comme le mentionne Nicolas Giordano.

L’été, le centre déménage au bord de l’eau

En période scolaire, la structure du CLJ de Sète est basée au domaine du Lazaret, où les jeunes sétois de 9 à 17 ans peuvent s’y retrouver. Puis pendant l’été, du 8 juillet au 31 août cette année, le centre se délocalise à la Base du Poulpe, accès n°22 de la plage du Lido, à Sète. Plus de 120 jeunes y sont accueillis du lundi au vendredi, de 8h à 17h30. Les tarifs pour une semaine vont de 15 à 25€ pour les Sétois, en fonction du quotient familial des parents, et le prix est fixé à 30€ pour les enfants qui habitent en dehors de l’agglomération. 

De même, le CLJ de la Paillade qui accueille depuis 27 ans des jeunes du quartier de la Mosson se déplace en été à Villeneuve-lès-Maguelone. Le coût pour une semaine est de 5€ au CLJ de Montpellier. 

CLJ Sète ©Police nationale 34
CLJ Sète ©Police nationale 34

Un large choix d’activités

Une ribambelle d’activités est au programme cet été pour que chacun y trouve son compte au CLJ de Sète. Elles sont sportives d’une part, avec de la plongée sous-marine, du water-polo, du ski nautique, du tennis ballon ou encore de l’escrime, et sont encadrées par deux animateurs d’Hérault Sport. Le centre propose d’autre part des ateliers culturels : théâtre ou expériences scientifiques pour les plus curieux. En revanche, les jeunes décident eux-mêmes de leurs activités. “On ne veut pas imposer à un enfant qui est en vacances, des choses qui ne lui plairaient peut-être pas”, souligne le directeur. 

La prévention, un objectif central du CLJ

Pour sensibiliser au respect d’autrui, au vivre ensemble, au harcèlement scolaire, à la violence et à la délinquance, le CLJ de Sète travaille avec une trentaine d’associations. “Il ne faut pas voir dans le policier uniquement de la répression, on peut être là aussi pour faire de la prévention et c’est le principe même du CLJ”, note Nicolas Giordano. Dans cette visée, les jeunes participent régulièrement à la création de court-métrages: “On a fait un court-métrage de prévention, “Au nom du père”, qui a reçu un prix […] et pour la Toussaint, on va monter un nouveau film sur le harcèlement scolaire”, indique le directeur. 

CLJ Montpellier à Villeneuve ©Police nationale 34
CLJ Montpellier à Villeneuve ©Police nationale 34

Par ailleurs, cela fait trois ans que le CLJ de Sète organise pendant l’été ”Les nocturnes du Poulpe”, un événement hebdomadaire qui a lieu le jeudi dès 17h30. Le centre convie les associations de jeunesse de la ville à la Base du Poulpe pour participer à des ateliers de prévention sur la plage. “Il y a des débats interactifs entre jeunes et intervenants, et ensuite on organise des grillades pour tout le monde puis on finit par une soirée mousse!” détaille Nicolas Giordano. 

Les jeunes sétois ont encore le temps de s’inscrire au CLJ de Sète pour éviter de passer leur été à la maison, et le directeur du centre les y encourage: “Ici il y a plein de choses à faire et ils peuvent vraiment passer de bonnes vacances avec nous”.

Les actualités du CLJ de Sète sont à retrouver sur leur site internet et sur leurs réseaux sociaux.

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.