Hérault : 2 foyers de fièvre catarrhale, 1 cas de MHE, la Préfecture appelle à la vaccination
Dans un contexte de recrudescence de fièvre catarrhale ovine (FCO), particulièrement le variant 8, ainsi que la maladie hémorragique épizootique (MHE) en France, le département de l’Hérault n’échappe pas aux préoccupations sanitaires.
Ce matin, le préfet de l’Hérault a organisé une réunion avec les acteurs majeurs du secteur agricole du département, soit la Chambre d’agriculture de l’Hérault, le syndicat des éleveurs de l’Hérault, le groupement de défense sanitaire, la DDPP et la DDTM. L’objectif de cette rencontre était de “faire un point, dans le département de l’Hérault, sur la situation sanitaire au regard des différents variants de la fièvre catarrhale ovine et de la maladie hémorragique épizootique qui sévissent actuellement en France”, comme l’indique la Préfecture.
Deux foyers confirmés
La fièvre catarrhale ovine, maladie virale transmise par des moucherons piqueurs, a plusieurs variants en circulation en France. Pour le moment, le département de l’Hérault n’est pas concerné par le variant 3 de la fièvre catarrhale, introduit dans la moitié nord du pays. Cependant, le variant 8, qui connaît une recrudescence dans le sud de la France, touche directement l’Hérault avec deux foyers confirmés depuis le début de l’année. Pour rappel, en 2023, le département avait enregistré 57 foyers confirmés pour ce même variant.
De plus, un cas de la maladie hémorragique épizootique, récemment introduite en France en septembre 2023, a été détecté dans l’ouest de l’Hérault. Cette maladie, bien que différente, présente des symptômes similaires à ceux de la fièvre catarrhale, tels que l’hyperthermie, des aphtes et des difficultés de locomotion. Il est à noter que ces virus n’affectent pas l’Homme, mais peuvent être mortels pour les animaux infectés.
Ralentir la propagation
Le préfet a profité de l’occasion pour rappeler “l’importance en cas de signes évocateurs d’appeler le vétérinaire qui pourra procéder au dépistage des animaux ainsi qu’à la déclaration de ces suspicions pour ces trois maladies auprès de la DDPP”. Ces signalements, indispensables pour obtenir un suivi précis de la propagation des virus, sont encouragés par la prise en charge par l’État des frais de visite des vétérinaires et d’analyses.
De plus, la Préfecture appelle les éleveurs à faire vacciner leurs animaux, rappelant qu’un vaccin “efficace et disponible” est à leur disposition afin de freiner l’évolution du variant 8 dans le département.