Hérault : Kléber Mesquida dévoile les priorités du Département en 2024

Le président du Département de l’Hérault a pris le temps de brosser le tableau d’un contexte difficile, économiquement et moralement, balançant les maux du monde et les réponses locales qui peuvent être apportées. “Ce n’est pas le rôle du Département de sauver le monde, et il n’en serait pas capable. Son rôle, par contre, est de faire tout ce qui est possible, à l’échelle départementale, pour encourager et soutenir la solidarité et le vivre-ensemble qui rejettent les guerres, mais aussi dans un autre registre, agir contre le réchauffement climatique, source des catastrophes naturelles dont on voit tous les jours les images angoissantes.”

Face à ces difficultés, Kléber Mesquida sait que l’humain doit être à la priorité et la solution. “La véritable richesse de notre Département réside dans la force et la diversité de notre population, lance-t-il. Vous qui composez cette communauté, vous avez contribué à faire de l’Hérault, un lieu où l’entraide, la solidarité et la convivialité sont des valeurs vivantes. C’est avec une certaine fierté que je vous annonce que notre population a dépassé le chiffre significatif de 1,2 million d’habitants.”

Il ajoute : “Le Département est la collectivité territoriale de toutes les solidarités, et c’est aussi notre volonté immuable de mettre l’humain au centre de nos préoccupations et de nos actions. Agir pour un Hérault plus solidaire et plus écologique : c’est entourer et mettre en avant les humains qui font vivre notre territoire, qui l’animent, qui le chérissent, qui le façonnent tout en le préservant.”

Deuxième PIB départemental, l’agriculture est confrontée à une menace sérieuse due à la sécheresse récurrente. En réaction, Kléber Mesquida a confirmé le maintien du plan Hérault Irrigation, qui consiste à stocker l’eau du Rhône qui se déverse dans la mer grâce à des retenues hivernales.

Dans le domaine routier, le président du Département a insisté sur la nécessité de poursuivre les travaux du LIEN au nord de la Métropole “afin de fluidifier la circulation et réduire les émissions de CO2”, et ceux de la Rocade de Béziers qui permettront “d’ici 2 ans de boucler cette voirie structurante”.

Enfin, sur le sujet de l’éducation, il a rappelé que les projets du collège de Juvignac et Maraussan avançaient bon train : “C’est exceptionnel et cela représente un investissement majeur pour l’avenir des jeunes Héraultais accueillis dans des bâtiments innovants, respectueux de l’environnement et qui participent pleinement aux économies d’énergie indispensables à une transition écologique vertueuse.”

“Littoral, étangs, lacs, piémont et petite montagne, chacun des trésors naturels dont regorge notre territoire bénéficient d’un ensoleillement exceptionnel, mais surtout d’un fort engagement public départemental, poursuit Kléber Mesquida avant d’évoquer la candidature du Département au label “Géoparc Mondial de l’UNESCO”. 

“Sous le nom Géoparc Terres d’Hérault, ce territoire aux nombreux joyaux géologiques d’exception concerne 112 communes de l’Hérault sur un espace de 2 000 km², détaille le président du Département. Notre candidature à l’UNESCO sera déposée fin 2024, pour intégrer ce réseau mondial de 195 géoparcs implantés dans 48 pays. A travers ce label mondial de l’UNESCO, il s’agit de faire connaître les trésors héraultais au plus grand nombre, de fortifier le lien entre les habitants et leur territoire, de créer une véritable dynamique pour le tissu économique local et un cercle vertueux pour l’Hérault, ses habitants, ses agriculteurs, ses producteurs et ses entreprises.”

Toujours à propos de l’économie touristique, le président de l’Hérault a tenu à rappeler le succès de l’Oenotour, qui est passé de 59 à 100 caveaux labellisés en moins de 4 ans. Face à cette réussite et au développement du “tourisme de table”, le Département a décidé de miser sur une autre production phare de l’Hérault : les coquillages. Ainsi, en 2024, le Conchylitour sera lancé sur le territoire. “De l’étang de Thau à l’étang de Vendres et en mer ouverte, l’Hérault est le premier département conchylicole de la Méditerranée, rappelle Kléber Mesquida. C’est une grande fierté d’avoir près de 500 entreprises conchylicoles et c’est pour nous essentiel de faire découvrir au grand public une profession trop souvent méconnue”.