Hérault, Kléber Mesquida, "un Hérault plus écologique et solidaire"
Dans le cadre de la participation du Département de l’Hérault au Salon des Communes et Intercommunalités de l’Hérault, le président Kléber Mesquida évoque les sujets qui seront abordés au salon…
Le Département va participer au Salon des Communes et Intercommunalités. Quelle sera la teneur de sa participation ?
Kléber Mesquida : “Le Département est le chef de file des solidarités territoriales et œuvre dans ses politiques publiques pour garantir l’équilibre dans le développement du territoire. C’est le premier partenaire des communes.
Pour les accompagner, le Département dispose du levier financier, mais aussi celui de l’ingénierie territoriale. Les organismes du groupe Hérault (Hérault Ingénierie, Hérault Energies, Hérault Logement, Territoire 34, le CAUE..) offrent ainsi une pluridisciplinarité de compétences (environnement, urbanisme, patrimoine, paysage, bâtiment, logement, commerces, voiries, énergies renouvelables…) au service des projets communaux et intercommunaux.
A travers le ‘Village Hérault’, qui rassemble les stands de la collectivité et du groupe Hérault, le Département vient à la rencontre des élus et agents territoriaux pour présenter les différents dispositifs mis en place au service des communes et plus particulièrement de leurs projets durables“.
La transition écologique sera au cœur de la conférence du salon. En quoi le Département de l’Hérault contribue-t-il à la préservation de la planète, à l’économie circulaire ?
Kléber Mesquida : “Les actions du Département dans le domaine sont nombreuses et il serait difficile d’en citer la totalité. Elles sont pour la plupart intégrées au sein de nos politiques publiques. L’engagement de l’exécutif pour cette mandature pour un Hérault plus écologique et solidaire se traduit par des politiques concrètes :
• Permettre le 100 % de produits bio, labellisés ou durables dans les cantines de nos collèges,
• Accompagner le développement de projets alimentaires territoriaux, afin de favoriser les circuits courts et une alimentation saine et locale des Héraultais,
• Valoriser et préserver les espaces naturels sensibles qui sont nos poumons territoriaux,
• Assurer des mobilités départementales vertueuses à travers les routes durables, en recyclant et réutilisant les matériaux sur place, l’essor des pistes cyclables et le soutien aux vélos électriques, mais aussi la mise en place d’un plan routes et biodiversité travaillé avec les acteurs de l’aménagement.
• Faire de nos équipements publics des bâtiments écoresponsables exemplaires, comme le collège Port Marianne à Montpellier, qui vient d’ouvrir ses portes, et celui du Crès, qui sera le premier collège à énergie positive.
Il faut aussi rappeler l’ambition du Département déployée au sein des plans Hérault Irrigation, Hérault Littoral et Hérault Numérique, mobilisant près de 1 milliard d’euros de budget pour adapter le territoire aux préoccupations environnementales qui se posent aujourd’hui”.
Le Département possède de nombreux domaines naturels et effectue de la pédagogie à l’environnement, comme au Domaine de Restinclières. En quoi est-ce important selon vous ?
Kléber Mesquida : “Dans le contexte de dérèglement climatique que nous vivons, il est crucial d’agir pour la préservation de la nature et la sauvegarde de la biodiversité. Le Domaine de Restinclières, comme d’autres Espaces Naturels Sensibles (dont la collectivité a acquis plus de 9 400 hectares), appartiennent à tous les Héraultais : il faut qu’ils soient informés et conscients de ces enjeux, afin de préserver ensemble ces espaces pour les générations futures”.
L’exécutif du Département est-il entouré d’experts en transition écologique ou développement durable pour faciliter sa transition ?
Kléber Mesquida : “Qu’il s’agisse des élus ou des agents, lorsque l’on travaille sur les projets départementaux dans le domaine, nous cherchons toujours les solutions les plus efficaces et innovantes. Pour cela, nous consultons bien sûr différents partenaires qui ont des compétences techniques et pratiques sur le sujet, mais aussi les acteurs de terrain qui font face à ces problématiques au quotidien. Le monde de la recherche et le tissu associatif sont de précieux alliés, au même titre que les communes, acteurs de l’innovation en la matière”.
Au Salon des communes, des process innovants et des nouvelles technologies au service des collectivités seront présentés aux élus. Le Département a-t-il intégré des innovations ces dernières années ?
Kléber Mesquida : “La collectivité départementale innove au quotidien dans de nombreux domaines : routes productrices d’énergie ou fabriquées à base de coquillages recyclés, construction d’un collège à énergie positive, utilisation d’huiles biodégradables ou lancement de la plateforme Guidaf, qui a eu un impact significatif sur le quotidien de nombreuses collectivités. D’autres innovations que nous mettons en œuvre sont moins visibles pour le grand public, mais permettent aux services départementaux de mieux servir les Héraultais au quotidien”.
Autre sujet d’actualité, avec l’inflation généralisée, constatez-vous une augmentation des besoins d’accompagnement par les services sociaux du Département de l’Hérault ?
Kléber Mesquida : “La situation économique est préoccupante sous de nombreux aspects, et ce sont malheureusement les plus fragiles qui sont souvent les plus touchés. Nos services des solidarités sont mobilisés et attentifs à toutes les situations de précarité, et nous déployons plusieurs dispositifs qui permettent aux familles d’être soutenues dans ce contexte sociétal difficile. Je pense notamment au fonds solidarité énergie, aux aides à la réhabilitation énergétique ou encore à l’accompagnement à la maîtrise de la consommation d’énergies”.
L’augmentation des prix des matériaux et l’extension des délais de livraison affectent-elles les chantiers mis en place par le Département de l’Hérault ?
Kléber Mesquida : “Nos services sont très vigilants quant à cette variation des prix des matériaux dans le cadre de nos marchés, mais à ce stade, il n’y a aucun gros retard à signaler dans ce sens, d’autant plus que le Département est habitué à gérer des travaux de grande envergure de manière à ce que les délais puissent être généralement respectés”.