Hérault : le préfet durcit le ton contre la radicalisation et le séparatisme islamique
Le 4 octobre dernier, le préfet de l'Hérault Hugues Moutouh avait rappelé l'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics et rappelé les sanctions en cas de non-respect de cette interdiction. Ce 19 octobre au matin, il a évoqué la mise en place prochaine de "réponses concrètes au repli communautaire".
Rappelant que la lutte contre le repli communautaire et le développement de l’islamisme radical est l’une de ses priorités, le préfet de l’Hérault a énoncé plusieurs mesures visant à empêcher la radicalisation des Héraultais.
Des instructions pour que le port de burqa ou niqab soit réprimé dans les lieux publics
Le préfet s’insurge contre l’ “idéologie d’oppression contraire aux valeurs de la République que génère le port de certaines tenues, de type burqa ou niqab, par des jeunes femmes”, signe d’ “une pratique ultra rigoriste de la religion”. C’est la raison pour laquelle il a donné des consignes strictes aux forces de sécurité pour réprimer le port dans les lieux publics de tenues destinées à dissimuler le visage, conformément à la loi du 11 octobre 2010.
Apporter “des réponses concrètes au repli communautaire”
Le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh va veiller à la mise en œuvre de la loi n°2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Cette loi érige la laïcité en principe central notamment concernant la neutralité des services publics et permet d’éviter ou de faire cesser le repli communautaire en procédant à des dissolutions d’associations, en différentiant le cultuel du culturel, ou encore en contrôlant le financement des lieux de culte.
Le nouveau délit de séparatisme
Les présidents d’EPCI et les directeurs d’hôpitaux du département ont reçu un courrier du préfet datant du 15 octobre, dans lequel Hugues Moutouh les informe du nouveau délit de séparatisme (art. 433-3-1 du code pénal).
“Ce texte vient protéger les élus et agents publics contre les intimidations, menaces ou violences pour obtenir une exemption ou une application différenciée des règles du service public : par exemple dans les cas d’intimidations, de menaces ou de violences à l’encontre d’un agent public hospitalier pour qu’une femme soit auscultée par un médecin du même sexe, ou encore à l’encontre d’un élu ou agent municipal pour l’obtention d’horaires d’ouverture dédiés aux femmes dans les piscines municipales”, explique le préfet, qui précise que le code pénal prévoit une peine de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende pour les personnes qui commettent ce genre de délits.
Les responsables publics sont donc “invités” par le préfet à agir si le délit de séparatisme est constitué dans leur établissement. Le préfet de l’Hérault affirme : “Le chef de service ou responsable qui aurait connaissance de faits susceptibles de constituer cette infraction a désormais l’obligation de porter plainte, même s’il n’est pas la victime directe du délit”.
B R. A V I S S I. M O ! ! !
PUISSE CE TÉMÉRAIRE COMMISSAIRE DE LA RÉPUBLIQUE FAIRE DES ÉMULES ! ! !
AU NOM DE LA FRANCE OU DE CE QU’IL EN RESTE . .. .