Hérault : Le virus West Nile s'attaque aux chevaux et aux hommes, l'ARS alerte
Dans les communes de Mauguio, Lattes et Lansargues, trois chevaux sont fortement suspectés d’avoir contracté le virus West Nile, informent la préfecture et l'ARS. Deux d'entre eux sont déjà morts. Transmis par les moustiques, ce virus touche aussi bien les équidés que les hommes.
Dans l’Hérault, la direction départementale de la protection des populations (DDPP) a annoncé une très forte suspicion d’infection au virus West Nile pour trois chevaux dans la région de Petite Camargue. Cette maladie, transmise par les moustiques du genre Culex, est courante chez les oiseaux sauvages, mais peut également atteindre les chevaux et les humains, bien que ces derniers soient des hôtes accidentels. Deux des trois chevaux infectés sont morts.
Chez les équidés, le virus peut se manifester sous une forme bénigne, avec des symptômes qui passent souvent inaperçus, ou sous une forme plus sévère, causant des troubles neurologiques comme des tremblements, des paralysies, et dans certains cas, la mort. En revanche, les humains infectés par le virus West Nile peuvent être asymptomatiques ou développer des symptômes similaires à ceux de la grippe (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires). Dans de rares cas, des complications neurologiques graves peuvent survenir.
Dans un communiqué, le préfet de l’Hérault appelle les propriétaires de chevaux, en particulier ceux de la Petite Camargue, à redoubler de vigilance. Il recommande “mettre en place un traitement insecticide préventif et une vaccination des chevaux et rappelle que cette maladie doit être déclarée par le vétérinaire à la DDPP“. Les éleveurs sont invités à renforcer les mesures de protection contre les piqûres de moustiques, notamment en éliminant les points d’eau stagnante, véritables nids à moustiques, et en équipant les chevaux de protections adaptées.
Les habitants de Camargue sont également encouragés à suivre certaines mesures préventives pour limiter les risques de contamination. Il est conseillé de vider et ranger les petits récipients pouvant contenir de l’eau, de porter des vêtements couvrants, surtout le soir, et d’utiliser des répulsifs adaptés. Les chasseurs actifs dans les zones humides doivent prêter une attention particulière à ces consignes pour éviter la prolifération du virus.
Le virus West Nile ne peut pas se transmettre d’homme à homme ou de cheval à homme. La vigilance face aux moustiques, principal vecteur de la maladie, reste la meilleure arme pour éviter sa propagation.