Hérault : les légendes les plus effrayantes du département
En prévision d’Halloween, la rédaction s’est plongée dans les légendes et anecdotes les plus terrifiantes du département. Il va falloir s’accrocher !
Apparitions étranges, bruits inexpliqués, sorcellerie… Partout sur le territoire, des lieux ont servi de décor à des phénomènes entourés de mystère. Canulars ou véritables événements paranormaux, ces histoires ont le don de changer la vision qu’on peut avoir de certains lieux de l’Hérault…
La Maison qui toque à Vailhauquès
L’histoire débute en novembre 1987, dans la propriété cévenole de Georges et Marguerite B. Le couple est sans cesse réveillé la nuit, entre 23h et 1h du matin, par des coups sourds. Inquiets, ils font appel à un géologue et un employé du service des eaux qui confirment l’existence des sons, sans toutefois trouver une explication.
L’affaire fait alors le tour du pays et la demeure est prise d’assaut par des gendarmes, parapsychologues, exorcistes, magnétiseurs, voyants et équipes de télévision qui tentent d’éclaircir le mystère. Les bruits continuent malgré tout mais faiblissent au printemps, avant de disparaître complètement. Traumatisée, la famille décide de déménager.
La Maison du sacrifice à Montpellier
Au bout de la rue Fabre, face au Couvent des Dominicains, une demeure a servi de décor à un horrible crime. Tout a commencé en 1683 lorsqu’un enfant de 4 ans disparaît dans la maison du procureur général, M. Rignac. Les efforts des autorités pour le retrouver ne mènent à rien et l’enfant reste introuvable, jusqu’à ce qu’une odeur préoccupante s’élève d’une pièce fermée à clé. On retrouve alors le corps du garçon en état de décomposition.
Une légende urbaine raconte que c’est le fils du procureur qui aurait assassiné l’enfant lors d’une séance de sorcellerie après l’avoir violé. Marqués par l’événement, les habitants du quartier prirent l’habitude de faire un signe de croix à chaque fois qu’ils passaient devant la demeure pour se protéger du mauvais sort.
La Maison qui saigne à Loupian
Édifiée vers 1910, sur la route de Loupian, cette demeure est attachée à de nombreuses légendes urbaines, si bien que les locaux la surnomment “fat ta mal”, de l’occitan “fais ta valise”. On raconte qu’un père l’aurait construite pour son fils mais que celui-ci n’arrivait pas à y dormir à cause des phénomènes “étranges” qui s’y passaient, tels que des grincements, des bruits au sol et des murs qui saignent. Finalement, il décida de la vendre. Malheureusement, tous les propriétaires qui prirent sa suite furent touchés par les mêmes problèmes. Si bien que la demeure est inoccupée depuis plus de quarante ans.
Plusieurs rumeurs courent sur l’origine de ces manifestations. Certains évoquent la possibilité que la maison ait servi de QG au SS, d’autres racontent qu’elle serait la demeure du diable en raison de son terrain en forme de cercueil.
La Dame Blanche de Palavas-les-Flots
La Dame Blanche est sans nul doute l’une des légendes urbaines les plus répandues en France. Celle de Palavas-les-Flots est née dans la nuit du 20 mai 1981. Alors qu’ils rentrent de soirée, quatre jeunes aperçoivent une femme âgée d’une cinquantaine d’années au bord de la route, au niveau du pont des Quatre-Canaux. Ils lui proposent alors de la ramener, ce qu’elle accepte d’un simple hochement de tête.
Pendant la route, l’auto-stoppeuse reste silencieuse, jusqu’à ce que, sans prévenir, elle se mette à hurler “attention au virage, attention au virage” à l’approche d’un virage dangereux. Par réflexe, le conducteur ralentit et négocie le virage sans problème. Mais là, les deux passagères de derrière se mirent à crier, la femme avait disparu. La voiture était pourtant fermée et en marche. Traumatisé, le groupe décide de tout raconter à la police, qui atteste de leur bonne foi et confirme que les jeunes ne sont ni alcoolisés, ni drogués.
La légende du trésor piégé de Castelnau-le-Lez
Populaire au XVIIe siècle, ce mythe raconte que le cœur de la commune de Castelnau-le-Lez abrite un haut rocher bourré d’or et d’argent. D’après la légende, le trésor serait accessible une fois par an, quand sonne le premier des douze coups de la cloche.
Mais le génie qui protège le trésor a mis en place un stratagème redoutable pour que tous les aventuriers ne repartent pas avec ses biens : s’ils ne ressortent pas avant le dernier coup de cloche, ils restent piégés dans le roc jusqu’à la prochaine ouverture, un an plus tard…