Hérault : les pompiers préviennent des dangers de forcer une bouche incendie
Les sapeurs-pompiers de l’Hérault publient leur bilan détaillé de la semaine du 20 au 26 juin. Ils en profitent pour aborder le problème des bouches incendie forcées.
Du 20 au 26 juin, les sapeurs-pompiers de l’Hérault sont intervenus 1 714 fois (-47), mettant à contribution plus de 4 000 pompiers de terrain dont moins de 800 sont professionnels. Les personnels administratifs, de soin ou spécialisés complètent le contingent du département.
Les interventions
Les agents du standard téléphonique ont répondu à 33 appels par heure en moyenne (-5). Ce chiffre correspond à 5 481 appels décrochés par le Centre départemental d’appels d’urgence (-917), soit un appel toutes les six minutes. Au niveau des interventions, ils ont été appelés pour 1 207 secours urgents et assistance aux personnes (+11), 114 accidents sur la voie publique (-31), 84 feux ou explosions au gaz (-70) et 218 opérations diverses (+14).
Le conseil de la semaine du SDIS sur les bouches incendie
Les sapeurs-pompiers de l’Hérault constatent que des bouches à incendies sont forcées dans le but de se rafraîchir ou de s’amuser avec de l’eau potable. Or, ce geste comporte de nombreux risques. Tout d’abord celui de provoquer une pénurie d’eau pour les pompiers et les habitants. Il peut être la cause d’accidents de la route sur une chaussée inondée. Tout aussi grave, le fait de forcer une bouche d’incendie peut provoquer des électrocutions. Enfin, cet acte oblige les sapeurs-pompiers à intervenir inutilement.
Les pompiers préviennent les personnes tentées de forcer une bouche incendie que la pression à la sortie du poteau est parfois cause de graves blessures. Mais ce qui les attend, ce sont aussi une peine d’emprisonnement de cinq ans et une amende de 75 000 euros.