Hérault : rave-parties interdites jusqu'au 30 septembre inclus
Les rave-party seront interdites cet été. "Les rassemblements festifs non déclarés à caractère musical, type rave-party ou teknival, se multiplient sur le territoire national non sans occasionner d’importants troubles à l’ordre public", a communiqué le préfet de l'Hérault, sans davantage de détail sur les précédents d'incidents.
Pour “prévenir les risques de troubles à la sécurité, tranquillité et salubrité publiques”, le préfet de l’Hérault a par conséquent décidé d’interdire par arrêté la tenue de ce type de rassemblements dans l’ensemble du département, et ce, jusqu’au 30 septembre 2024 inclus.
Attention au transport de matériel sonore
Pour les chiffres : “47 rave-party ont été recensées en 2023, dont 16 comprenant plus de 500 personnes, et 3 rave-party déjà constatées depuis le début de l’année 2024“.
Concrètement, sera interdit également : “Le transport du matériel de sons de type ‘sound system’ destiné aux rassemblements visés est également interdit sur l’ensemble des réseaux routiers (réseau routier national et réseau secondaire) du département de l’Hérault pendant la même période”.
En revanche, “cette interdiction ne concerne pas les évènements légalement déclarés ou autorisés”, a indiqué la préfecture.
Les rave-parties, des “festivals” qui dégénèrent ?
Dans le dictionnaire Larousse, une rave-party est un “rassemblement festif dansant et plus ou moins secret des amateurs de house ou de techno, généralement dans un bâtiment désaffecté ou en plein air” et serait synonyme de “fête techno”.
Une fête presque comme une autre donc ? En France, la législation concernant les rave-parties, également appelées “free parties” ou “teknivals”, est assez stricte en raison des préoccupations liées à la sécurité, à la santé publique et aux nuisances sonores. C’est-à-dire qu’elles ne sont pas interdites par nature, mais leur déroulement est très surveillé et leur organisation doit répondre à plusieurs critères.
Les organisateurs doivent déclarer l’événement à la préfecture un mois à l’avance et obtenir une autorisation préfectorale. Ils sont responsables de la sécurité des participants et doivent prévoir des dispositifs de prévention. Des sanctions sévères, y compris des amendes et des peines de prison, sont prévues pour les événements non déclarés. Les niveaux sonores sont régulés pour limiter les nuisances, et la consommation de drogues est strictement interdite et contrôlée.