Hérault : vigilance accrue sur l’influenza aviaire, ce qui change pour les éleveurs
Face à l’évolution des cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) observés tant dans la faune que dans les exploitations, le ministre de l’Agriculture a décidé d’élever le niveau de risque épizootique à “modéré » sur l’ensemble du pays.
Consignes à suivre
Dans ce contexte, la préfecture de l’Hérault a mis en place des mesures de biosécurité renforcées sur l’ensemble du département pour protéger les élevages et prévenir l’introduction de l’IAHP par la faune sauvage migratrice. Celles-ci comprennent des obligations :
- l’équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours est désormais en vigueur pour éviter la perte significative de plumes et de duvets, que ce soit dans des camions pleins ou vides
- des restrictions s’appliquent au transport d’oiseaux appelants, utilisés pour la chasse du gibier d’eau.
Des mesures spécifiques ont également été instaurées dans les zones humides, qui incluent des communes telles qu’Agde, Montpellier et Sète. Dans ces zones, “l’interdiction des rassemblements de volailles et d’oiseaux captifs” est imposée, de même que la claustration ou la protection par des filets des oiseaux dans les établissements de moins de 50 volailles. Pour les établissements détenant plus de 50 volailles, il est impératif de mettre à l’abri l’alimentation et l’eau des oiseaux.
Passeport santé
Ces nouvelles mesures de prévention s’ajoutent à la deuxième campagne de vaccination obligatoire, lancée en France le 1ᵉʳ octobre, adressée aux élevages commerciaux de plus de 250 canards. Pour la préfecture, “la surveillance, la biosécurité et la vaccination sont des piliers complémentaires de la prévention de l’IAHP.”
Tous les détenteurs de volailles, de canards et de gibiers sont également appelés à se déclarer auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et à signaler les mouvements d’animaux.