Hérault, voile intégral : après des abus, le préfet rappelle son interdiction dans les lieux publics
Dans un communiqué adressé à la presse ce lundi 4 octobre au matin, le préfet de l'Hérault indique que les dispositions de la loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 sont "toujours en vigueur".
Des abus signalés à Montpellier
Dans son communiqué, le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, signale que “plusieurs jeunes femmes ont été récemment aperçues dans le centre-ville de Montpellier porteuses d’un voile intégral leur couvrant le visage, à l’exception des yeux”.
Or, la loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 “interdit de porter, dans les lieux publics, une tenue destinée à dissimuler le visage, de type burqa ou niqab”.
Selon lui, “des personnes affiliées à des mouvances islamistes séparatistes [profiteraient] de l’obligation de port du masque dans l’espace public – rendu nécessaire par la situation sanitaire – pour revêtir un voile intégral”. Or, “La lutte contre le repli communautaire et le développement de l’islamisme radical est l’une des priorités de l’action du préfet de l’Hérault”, insiste-t-il.
Les sanctions
Le préfet rappelle les conditions dans lesquelles s’applique cette loi, et les sanctions afférentes : “Il convient de rappeler que la méconnaissance de l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public, constitué des voies publiques ainsi que des lieux ouverts au public ou affectés à un service public, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe (jusqu’à 150 euros)”.
Le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh indique que des contrôles de police seront exercés afin de faire respecter la loi.
Monsieur le Préfet, dans le cadre des lourdes responsabilités qui vous incombent, n’avez-vous rien de mieux à faire que de vous impliquer dans cette chasse aux sorcières aussi injuste que grotesque ? … Que cette chasse passionne les milieux intégristes laïcs, je puis à la limite le comprendre – ils n’ont rien de mieux à faire et ont besoin de “faire parler d’eux” -, mais ne devriez-vous pas rester “au-dessus de la mêlée” ? …