HJE de la semaine : les expositions hivernales font leur show
L'hebdomadaire "Hérault Juridique & Economique" du jeudi 22 décembre 2022 propose un panorama des expositions du moment à Montpellier et Agde…
Photo d’illustration © Adrianna Calvo / Canva.
Les vacances qui entourent les fêtes de fin d’année sont une période idéale pour fréquenter les expositions, admirer la beauté des œuvres et découvrir des artistes… en famille ou entre amis.
Musées en exil au MO.CO, 3 musées en résistance
A Montpellier, le MO.CO (Hôtel des collections) présente jusqu’au 5 février 2023 Musées en exil, une exposition poignante sur des collections artistiques réunies malgré les guerres, à force de volonté, de ténacité et de solidarité…
Comment mieux détruire la démocratie qu’en détruisant sa culture, son patrimoine artistique ? Les dictateurs l’ont bien compris, eux qui ont fait et font encore bombarder des musées et tuent ou musèlent des artistes et la liberté d’expression avec eux. C’est en substance cette guerre en faveur ou contre la démocratie, pour ou contre la préservation des œuvres, que retrace l’exposition Musées en exil, en partie dédiée à trois collections créées ou développées pendant ou malgré des guerres civiles ou des conflits armés.
La photo des années 1968-89 au Pavillon Populaire
Le Pavillon Populaire livre à travers l’exposition Métamorphose. La photographie en France, 1968-1989, un panorama de deux décennies cruciales qui marquèrent la naissance et l’essor de la photographie artistique en France, entre images iconiques et clichés inédits…
Après avoir été d’abord documentaire, centrée sur les reportages, puis étendue au cercle familial, la photographie fut progressivement envisagée comme un moyen d’expression artistique durant les décennies 1968-1989, en France. La rétrospective d’envergure porte sur cette période qui révolutionna la photographie française. “Ce fut une période violente sur le plan intellectuel. De nombreux débats questionnaient l’intégration de la photographie ou son existence en tant qu’art à part entière”, détaille Yves Mora, directeur artistique du Pavillon Populaire.
Les personnages silencieux de Djamel Tatah au Musée Fabre
A Montpellier, le Musée Fabre présente une quarantaine de tableaux du peintre Djamel Tatah, à l’occasion de l’exposition “Le Théâtre du silence”. Une réflexion sur les maux auxquels est confrontée notre société…
Conçue comme un dialogue entre ses premières œuvres sur bois des années 80 et ses tableaux les plus récents, et parsemée de thématiques, cette exposition dévoile les préoccupations de Djamel Tatah, un artiste accompli, reconnu sur la scène artistique française, et installé à Montpellier depuis trois ans.
Les avocats se dévoilent à l’Espace Bagouet
La profession d’avocat est relativement méconnue du grand public. C’est pour cette raison que le barreau de Montpellier propose l’exposition “L’avocat dans la cité”, jusqu’au 22 janvier 2023. Vingt ans après l’exposition organisée par le bâtonnier Jacques Martin au Pavillon Populaire, le bâtonnier Nicolas Bedel de Buzareingues a voulu rééditer cette mise sous les projecteurs de la profession d’avocat, afin que le public se familiarise avec ses rouages. Photographies, caricatures, coupures de journaux d’époque et panneaux pédagogiques composent en grande partie cette présentation…
Le street art prend ses quartiers à la Parcelle 473, nouveau centre d’art à Malbosc
Belle découverte que celle de la Parcelle 473, située à Malbosc, à Montpellier. Un centre d’art très orienté street art, ouvert par le galeriste parisien Laurent Rigail sur l’ancienne propriété viticole familiale. Laurent Rigail, qui est déjà à la tête de la Galerie Brugier-Rigail dans le troisième arrondissement de Paris avec son associé Eric Brugier, est à l’origine du projet, né il y a cinq ans dans son esprit.
Sa famille y a adhéré, conquise par ce projet destiné à redynamiser la propriété familiale. 200 000 euros d’investissement familial et une forte volonté ont permis l’ouverture de ce centre d’art urbain et contemporain en plein milieu de la verdure, dans le quartier Malbosc, non loin de la Paillade.
Agnès Descamps, quand le minimalisme s’exprime dans des silhouettes maximalistes
L’artiste plasticienne, peintre-sculpteur de talent, a posé ses valises en Agde depuis 2014. Originaire de Belfort, elle travaille sur deux régions : le Territoire de Belfort et l’Hérault. Dans le paysage agathois, avec les Ateliers de la Perle Noire, elle propose au public des œuvres contemporaines, des silhouettes aux courbes généreuses. Dans son atelier en cœur de ville, ses œuvres sont épurées et ne laissent aucune place au superflu. Nous aimons aussi son clin d’œil original aux œuvres emblématiques de l’histoire de l’art, aux artistes comme Molière, Boby Lapointe ou au célèbre Éphèbe d’Agde.
De grandes silhouettes épurées qui se devinent par une alternance de pleins et de vides, telle est la signature des œuvres de la créatrice agathoise Agnès Descamps.