INNOVATION - La société instadrone essaye un robot d'inspection subaquatique au Cap d'Agde
Toujours à la pointe de la technologie, la société héraultaise Instadrone vient d’investir dans un nouveau robot d'inspection subaquatique.
La scène n’a pas manqué d’éveiller la curiosité des vacanciers en pleine saison estivale au Cap d’Agde.
Doté de gilets oranges, les techniciens de la société voisine Instadrone – elle est basée à Servian – sont venus tester dans le port du Cap d’Agde une merveille technologique.
« Il s’agit d’un robot d’inspection subaquatique de conception canadienne, nous venons de l’acquérir et c’est un des tous premiers en Europe » indique Cédric Botella, pas peu fier de son acquisition.
Un drone d’inspection
Il faut dire que le « joujou » à 30 000 euros ne manque pas d’atouts. Équipé de 3 propulseurs, il est capable de plonger jusqu’à 200 mètres et de travailler pendant 8 heures sans avoir à le remonter en surface. Équipé d’une caméra capable de pivoter sur un axe de 270°, il est également doté d’une pince articulable piloté depuis la surface par un joystick. « Cela permet d’intervenir sur des filets, découper une corde ou une ligne de pêche devenus gênantes sur des installations. C’est également un formidable outil d’inspection sous-marines afin de détecter des anomalies sous les quais ou encore des coques de bateaux. Il est également possible d’intégrer une jauge pour évaluer l’épaisseur d’un acier sur les réservoirs ou coques de bateaux » précise le chef d’entreprise.
Le robot est également équipé d’un GPS et de leds permettant de localiser avec précision son évolution même en eaux troubles et de remonter à la surface de précieuses informations à destination des professionnels.
De multiples volets d’intervention
À ce jour, la société Instadrone dispose d’une flotte de drones permettant des interventions dans de nombreux domaines comme la topographie, avec des appareils utilisant la captation Lidar. « C’est-à-dire que sur des zones très végétalisées, on utilise un drone avec laser qui scanne l’ensemble de la zone et enlève la végétation, avec une possibilité de 300 hectares/jour. Nous nous mettons le résultat au service des géomètres pour les plans topographiques ». La modélisation 3D, l’inspection des ouvrages d’art, des structures (pont, bâtiment, château d’eau), l’inspection thermique, les prélèvements aquatiques ou encore l’épandage aéroporté dans l’agriculture et viticulture sont des domaines où la technologie par drone se développe et se révèle précieuse.