“Je suis toujours Charlie” : retour en images sur la mobilisation à Montpellier 10 ans après l’attentat
Douze personnes, dont huit membres de la rédaction de Charlie Hebdo, ont été tuées dans un attentat islamiste le 7 janvier 2015. Un choc pour les Montpelliérains, sortis en masse apporter leur soutien il y a maintenant dix ans. Une exposition photos à l'hôtel de ville revient sur cet événement marquant pour la métropole.
Pour rendre hommage aux douze victimes de l’attentat de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, une exposition “Je suis toujours Charlie” sera inaugurée le 7 janvier sur le parvis de l’hôtel de ville de Montpellier à 13h30. Une quinzaine de photographies, en quasi-totalité réalisées par les photographes de la ville et de la métropole de Montpellier, vont témoigner de l’émotion exprimée à l’époque par les Montpelliérains face à l’horreur de ces attentats et rappeler l’importance de la liberté d’expression.
Le soir même de l’attentat il y a dix ans, à Montpellier, une foule compacte s’était réunie sur la place du Nombre d’Or pour un rassemblement silencieux, rendre hommage aux victimes et dire “non” au terrorisme. Le week-end suivant, la France entière avait répondu à un seul mot d’ordre passé à la postérité : « Je suis Charlie ». À Montpellier, à l’appel du Club de la Presse Occitanie, plus de 100 000 personnes ont défilé dans les rues pour partager leur vive émotion et défendre la liberté d’expression.
“Un appel vibrant à protéger nos valeurs républicaines”
“Cette exposition est le témoignage de toutes ces Montpelliéraines et Métropolitains qui ont montré par leur présence, leurs drapeaux tricolores et leurs pancartes que notre pays ne se laisserait pas « abattre » par le terrorisme. Que la liberté de dessiner et de croquer serait plus forte que la haine”, a indiqué Michaël Delafosse, le maire de Montpellier qui rappelle dans un communiqué l’horreur qui s’est poursuivie les 8 et 9 janvier “contre des représentants des services publics locaux et nos compatriotes de confession juive.”
Une exposition pour se souvenir : “À travers cette exposition, nous souhaitons honorer non seulement les victimes du fanatisme, mais aussi la force de l’art et du dessin de presse comme actes de résistance. […] Cette exposition est un appel vibrant à protéger nos valeurs républicaines. Elle rappelle que la liberté, fragile, doit être défendue chaque jour par chacun d’entre nous”, a continué M. Delafosse.