Journée mondiale sans voiture : une sensation d'air pur
Chaque année, le 22 septembre, les citoyens sont invités à adopter des modes de déplacement plus écologiques à travers la Journée mondiale sans voiture.
La journée mondiale sans voiture conclut la Semaine européenne de la mobilité (SEM), organisée chaque année du 16 au 22 septembre dans les grandes villes. Elle sensibilise les citoyens et les collectivités de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement.
Un record de participation l’an passé
La première journée où les voitures ont été mises de côté remonte à 1956, lorsque la crise de Suez a forcé certains pays à prendre des mesures drastiques pour économiser du carburant. Mais officiellement, la première Journée mondiale sans voitures a eu lieu en 1998. Elle se tient chaque année le 22 septembre.
La crise de la Covid-19 a mis en péril bon nombre d’entreprises. Malgré ces inquiétudes financières, la Semaine européenne de la mobilité a enregistré le deuxième plus grand nombre d’inscriptions de son histoire en 2020 : 3 000 villes réparties dans 53 pays y ont participé l’année passée.
Une journée pour mieux respirer
De 11h à 18h aujourd’hui, l’objectif est de se déplacer à l’aide de moyens de transports dits “doux”. Outre l’effet positif sur la pollution, “Il faut non seulement remercier, mais encourager tous les gens qui sont en bus, en métro, à vélo, parce que cela occupe beaucoup moins d’espace dans une ville”, d’après le journaliste Olivier Razemon.
Cette journée entre également dans le cadre de la 20e édition de la Semaine bleue dirigée autour du thème suivant : « Restez en forme. Bougez durable ». Les citoyens Français sont “encouragés à rester en forme physiquement et mentalement, tout en explorant la beauté de leur ville, de leur région ou de leur pays ; et à faire preuve de considération pour l’environnement et la santé des autres lorsqu’ils choisissent leur mode de transport. “ d’après la campagne du Ministère de la Transition Écologique.
Selon les statistiques, une seule journée sans les gaz d’échappement de centaines de milliers de voitures améliore de 20 % à 40 % la qualité de l’air. Cette journée permet également d’amoindrir les nuisances sonores, pénibles pour de nombreux citoyens. “La meilleure manière de limiter ces nuisances, c’est de réserver l’usage de la voiture à ce qui est vraiment indispensable” conclut Olivier Razemon.
Une pollution dramatique pour la santé et l’environnement
Les polluants émis par la voiture sont responsables en grande partie de la pollution atmosphérique et du changement climatique, entraînant le réchauffement de la planète de 4 à 6 degré Celsius pour les cent prochaines années.
Cette pollution atmosphérique engendrée par les voitures est une grande cause de mortalité. Elle cause de graves maladies respiratoires et des cancers. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’automobile fait chaque année environ un million de victimes.