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Laurie Peret se raconte au Corum : "Même à moi, ce spectacle me fait du bien"

Découverte du grand public avec sa chanson humoristique "1, 2, 3..." la surprenante Laurie Peret revient à Montpellier avec son deuxième spectacle, tout aussi drôle et musical, "A bientôt quelque part", le 25 janvier au Corum. Rencontre.

Le grand public vous a découverte avec votre chanson sur l’accouchement. Chanter, faire rire, vous combinez aujourd’hui deux passions. Que vouliez-vous faire au départ ?

Je voulais être chanteuse, ça n’a pas marché. J’ai une vanne où je dis que je me suis lancée dans la musique mais elle ne m’a pas rattrapée. Et puis j’ai commencé à faire des sketchs parce que j’étais en galère d’argent. J’ai une copine qui un jour m’a dit mais ‘viens faire un concours d’humour’. Je lui ai dit ‘pourquoi ?’ et elle m’a dit “il y a 300 balles à gagner !” Donc j’y suis allée. Et j’ai pas gagné les 300 balles, j’ai gagné le premier prix. J’étais dégoûtée parce que je devais faire la première partie d’un autre humoriste. Donc j’ai vu un peu ce gain au début comme un cadeau empoisonné. Et au final, c’est ce qui a lancé ma carrière. Et dans ma jeunesse, j’ai fait de la comédie musicale, Mozart l’opéra rock.

Dans votre premier spectacle, vous parliez de votre vie de mère qui se retrouve célibataire. Que racontez-vous dans ce second spectacle ?

Dans le premier, c’était de la fiction j’ai tout inventé. Bien que ce soit très très inspiré de ma vie c’était absolument une fiction. Dans ce deuxième spectacle je suis partie du constat que les gens ne me connaissaient pas vraiment puisque j’endossais un personnage jusque là. Donc je raconte vraiment qui je suis. Je me présente en tant que femme de 40 ans, maman, célibataire, je raconte que je suis ma pire ennemie et que je me sabote beaucoup, mais que je viens d’avoir 40 ans et que je suis très heureuse parce que j’ai enfin rencontré quelqu’un, à savoir moi.

Vous parlez aussi d’une technique que vous avez mis en place pour aller bien.

Oui, je parle de ma nouvelle technique de développement personnel qui s’appelle le “je m’en bats les couilles”. Je pense que c’est ce qu’on appelle peut-être la crise de la quarantaine ou le lâcher prise. En tout cas je raconte que à 40 ans on n’a plus trop le temps de se faire chier avec les autres et avec nous même donc que désormais c’est vrai que je m’en bats un peu plus les couilles qu’avant et finalement depuis que je m’en bats les couilles tout se passe bien puisque même quand ça se passe mal, je m’en bats les couilles ! C’est plutôt une bonne technique !

Votre fille, qui a 10 ans maintenant, est une source d’inspiration aussi ?

Oui mais beaucoup moins que dans le précédent. Le premier spectacle est très axé sur la maternité. Après c’était une fiction donc je parlais pas de mon enfant proprement dit. Mais dans ce spectacle là, j’en parle moins. Après, l’aspect maman existe encore. Je parle de ma garde alternée, du mode de vie lié au fait que j’ai un enfant.

Justement, la garde alternée, ça veut dire que vous êtes seule une semaine sur deux. Comment ça se passe ?

C’est formidable. Je raconte que je vis ma meilleure life, que j’alterne entre semaines de détox et semaines de tox. Je sais plus si je suis Super Nanny ou Amy Winehouse, mais après, les deux sont mortes.

Vous serez au Corum le 25 janvier. Est-ce que vous avez un message à faire passer au public de Montpellier ?

Je pense qu’on passe toujours un très bon moment dans ce spectacle. Ce qui est cool, c’est que les retours sont vraiment très positifs. Parce que je passe quand même une heure et demie à raconter que je vais très bien, tout en racontant mes galères du quotidien. Donc les gens ont vraiment l’impression d’écouter un peu leur vie ou la vie d’une copine. À la fin, quand ils sortent du spectacle, ils ont l’impression qu’on traîne ensemble depuis longtemps. Ils ont l’impression que je leur ai raconté leur vie et ça les boost parce que le message est quand même super positif. Moi-même, des fois quand je monte sur scène et quand bien même j’ai un texte à livrer dans lequel je raconte que je vais bien, il y a des jours où ce n’est pas le cas. Et quand je sors de scène, tout va bien. Même à moi, ce spectacle, il me fait du bien.

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