Le Crès : la rénovation à 5,3 millions d'euros des arènes s'achève

“On a essayé de respecter la forme traditionnelle des arènes. On a donc gardé cette forme un peu oblongue et marqué avec des lignes architecturales un peu forte comme les arches pour créer une connotation traditionnelle à ce bâtiment”, explique Lorène Martin, la cheffe de projet de l’atelier King kong qui supervise le nouveau cœur de ville au Crès. L’espace Trinquat, qui fait au total 5 107 m² et qui doit voir le jour d’ici au deuxième semestre 2025, est en pleine construction, mais la plus grande partie du projet est achevée. Une fois totalement finies, les arènes, alliant tradition et modernité, accueilleront jusqu’à 800 places assises et jusqu’à 1400 personnes, une brasserie, des espaces associatifs, commerciaux et des restaurants. En tout, ce sont 480 m² dédiés aux commerces. Un projet qui aura coûté 5,3 millions d’euros.  Les arènes se veulent multiculturelles : des courses camarguaises auront lieu, et pas seulement. Un foisonnement d’événements est prévu par la commune : des concerts, des spectacles, des vides greniers ou encore du cirque. “Ce sera donc à la fois des arènes pour des arènes, avec une activité taurine qui est chère aux Cressoises et aux Cressois mais aussi et surtout un véritable lieu de vie, et un cœur de ville”, explique le maire du Crès, Stéphane Champay. Des événements et un lieu qui se veulent à destination de tous : “Souvent, l’accessibilité aux arènes est quand même compliquée. Là, on a vraiment étudié ces arènes de façon à ce que les personnes à mobilité réduite prennent leur ticket, puis l’ascenseur et qu’ils puissent faire tout le tour des arènes. Ils auront des places dédiées partout sur le haut des arènes”, souligne la première adjointe au maire du Crès, Céline Pintard.

Côté bien-être animal, l’espace Trinquat n’est pas en reste. “On a eu énormément d’échanges avec les manadiers pour essayer de concevoir un bâtiment le plus cohérent possible pour le taureau”, indique Lorène. Chose qui n’était pas faite auparavant. Laurent Soccoro, adjoint aux sports, aux associations et aux festivités, ajoute : “Avant, on avait toute une partie qui était plein soleil. On mettait les taureaux dans cette partie toute la journée. C’est pour ça qu’on a tourné le coin des taureaux pour faire en sorte que les animaux soient à l’ombre. Une considération pour les animaux qui se retrouvent également à la création de leur espace dédié. “On a prévu justement des arrivées d’eau pour pouvoir humidifier les taureaux en cas de grande chaleur et au niveau de la barrière une plus grande épaisseur des planches justement pour que le taureau ne se blesse pas”, relève l’adjoint.