Le Grau d'Agde : les mares de Baluffe, un espace naturel remarquable riche en biodiversité
Propriété du conservatoire du littoral et zone Natura 2000, le site des mares de Baluffe abrite une faune et une flore spécifiques.
Vestiges d’anciennes carrières d’où l’on extrayait le basalte, ce sont des zones humides à double visage, tantôt inondées, tantôt asséchées, et riches d’une flore d’intérêt patrimonial (espèces protégées, espèces rares). On y trouve ainsi l’Étoile d’eau, l’Orchis pyramidal, la Salicaire à trois bractées, le triton marbré, le crapaud calamite, pélodyte ponctué et la grenouille de Pérez/Graf pour l’essentiel. Les chiroptères, appellation scientifique des chauves souris, (Pipistrelle commune et Grand murin) et les reptiles (Lézard vert et Lézard des murailles) fréquentent régulièrement le site.
Appelées aussi “carrières de Notre-Dame de l’Agenouillade”, les mares de Baluffe représentent une surface de près de 4,63 hectares composée à 90 % de prairies semi-naturelles humides et de prairies mésophiles améliorées et à 10 % de marais, bas-marais et tourbières. Un pupitre d’information installé sur place permet de découvrir sa valeur et d’apprendre à la préserver.
Une vingtaine de mares temporaires
A moins de 2 km au nord-est du Grau d’Agde, le site de Notre-Dame de l’Agenouillade fait office de limite nord de la frange littorale urbanisée. A une altitude moyenne comprise entre 3 et 7 mètres, cet espace naturel se situe sur les anciennes coulées basaltiques du volcan du Mont St Loup, continuité de la chaîne des volcans d’Auvergne et aujourd’hui éteint. Le site présente une vingtaine de mares temporaires – dépressions en forme de cuvette à pentes faibles – nées d’une ancienne activité humaine datant vraisemblablement de l’Antiquité. La végétation aquatique et semi-aquatique de ces mares, ainsi que la faune qu’elles abritent présentent un intérêt patrimonial exceptionnel et un paysage pittoresque.