Législatives, 1re, 3e, 6e et 9e circonscriptions : que pensent vos candidats de la réforme des institutions ?
Voici les avis et positionnements concernant la réforme des institutions de certains candidats sur les 1re, 3e, 6e et 9e circonscriptions.
Plusieurs thèmes ont été soulevés par certains candidats, jugeant le sujet important à développer. Nous avons posé les mêmes questions aux candidats avec qui nous avons pu entrer en contact. Voici un retour des avis de ce qui nous ont répondu sur la réforme des institutions.
1re circonscription
Vincent Rivet-Martel, Tous Unis pour le vivant
- “Nous sommes pour un mandat de 6 ans (sextennat) et pour décorréler les élections présidentielle et législatives, donc 4 ans pour le mandat de député.
- Nous souhaitons abaisser le seuil du référendum d’initiative partagée à 50 parlementaires (au lieu de 185), et 1 million de personnes au lieu de 5.”
Victor Alzingre, les Patriotes
- Revenir au septennat pour le mandat présidentiel
- Annuler toute réforme de différenciations territoriales qui sont dangereuses pour l’unité de la nation (loi 3DS)
- Mettre en place le RIC avec 500 000 ou 1 million de signatures
- Elire le conseil départemental à la proportionnelle
- Supprimer les régions et revenir à des établissements de coordination de l’action des départements
- Sortir de l’Union européenne pour redonner du sens et du pouvoir à nos institutions
- Imposer la nomination d’experts (professeurs, avocats, etc) reconnus du droit comme membres du Conseil constitutionnel
- Remise en place du cumul des mandats
3e circonscription
Alexis Boudaud-Anduaga, Tous Unis pour le vivant
“La réforme des institutions est essentielle. Les instances centralisées à Paris, avec ce côté monarchique. Il faut passer à quelque chose de moins jacobin, moins centralisateur, moins dédié à un seul Homme sans contre-pouvoir. Ce contre-pouvoir doit être le parlement. Nous sommes en Europe, qui n’a ni constitution, ni texte fédérateur. La constitution est faite par le peuple, pour le peuple. Nous voulons une Europe fédéraliste avec une constitution européenne. Je travaillerai dans ce sens là.”
Laurian Combet, sans étiquette
“Bonjour, je suis contre car c’est une perte de temps, d’énergie et d’argent. Des réformes il y en a sans arrêt et on n’est pas capable d’en faire une qui puisse durer dans le temps. Cela génère directement et indirectement des dépenses.”
6e circonscription
Henri Fabre-Luce, Reconquête
“Concernant la réforme des institutions, je reprendrai tout simplement les propositions du programme de Reconquête ! :
• Redonner la parole au peuple français par la voie du referendum.
• Mettre fin au « gouvernement des juges » par l’instauration de la supériorité des nouvelles lois nationales sur tout texte international antérieur et par le dernier mot donné au parlement en cas d’inconstitutionnalité d’une loi.
• Réformer le code de la nationalité avec la suppression du droit du sol.”
9e circonscription
Mathilde Lotta, Mouvement pour les Animaux
Mathilde Lotta n’étant pas disponible au moment de l’interview, nous avons échangé avec Catherine Bompard, la présidente nationale du Mouvement pour les animaux.
« Nous voulons plus de représentation pour la défense des animaux, et donc une part de proportionnelle dans les élection. Nous sommes pour le référendum d’initiative populaire avec un chiffre juste pour le nombre de demandeurs, je dirai 800 000. Le citoyen doit également avoir plus d’accès aux décisions. Nous avons par exemple contacté les sénateurs pour un projet, un seul a ouvert notre mail, ou lorsque 80 associations se sont regroupées pour demander un rendez-vous à M Macron, aucune réponse. Il faut une réflexion globale.
Notre mesure phare est de faire entrer les animaux dans la constitution, tout comme la biodiversité y est entrée. Nous voulons un Office français de la condition animale et un ministère et nous voulons des agents assermentés dans tous les départements. Nous prévoyons de réaliser une charte de la condition animale que nous allons soumettre à toutes les associations concernées, les fondations, les députés, les sénateurs, dans le but d’obtenir une loi.
Nous sommes sur des mesures concrètes, à l’image du ‘permis de détenir un animal (qui serait gratuit sous réserve que le futur propriétaire assimile des notions). Nous voulons aller plus loin que le certificat de capacités. »