Législatives, 1re circonscription : Florence Medina est dans la proposition de solutions
Florence Medina est une chef d’entreprise de 50 ans. Elle se présente sous les couleurs du parti Reconquête en se définissant de la ’droite humaniste’. Son suppléant est Morgan Trintignant, lui aussi chef d’entreprise commerçant.
Florence Medina est « née dans une exploitation agricole, a été cadre dans le secteur bancaire puis a développé 25 magasins de meubles en franchise partout en France. À cause de la gestion des Gilets jaunes par Emmanuel Macron j’ai dû arrêter cette activité. Et j’ai acheté une exploitation agricole de châtaignes AOP dans le Gard et les droits de brassage de la Bogue (je vais concurrencer la bière corse de châtaignes en valorisant des produits régionaux. » Elle a souhaité se lancer en politique « il y a quelques années parce que je voulais faire comprendre aux élus que chaque choix politique a des conséquences sur l’humain et qu’ils ne tiennent pas compte de ces conséquences sociétales. Je suis donc très proche des gens parce que je vis la même chose et que je peux défendre leur art de vivre et leurs intérêts », précise-t-elle.
Son projet pour le territoire
Florence Medina considère que « la ZFE, on la réalise trop vite, plus tôt que ce que demandait l’Europe, qui avait posé la contrainte dans 3 ans. Emmanuel Macron veut ‘griller’ l’Europe et l’imposer de suite. Lorsqu’on interdit quelque chose, il faut proposer une solution, sinon cela va contre notre constitution. Je ne comprends pas, nous avons le contrôle technique des véhicules tous les deux ans, cela veut dire que lorsqu’un véhicule sort OK de ce contrôle, donc que le véhicule est conforme à toutes nos normes, ce n’est pas valable pour la ZFE ? Je pense que nous devons faire un travail de R&D pour développer un kit de ‘bout de pot d’échappement’ qui permettra de filtrer et de dépolluer. Je suis contre une écologie punitive et par de la taxe. »
La candidate veut « remettre en place le ferroutage obligatoire pour tous les camions qui ne font que traverser la France. Ici à Montpellier, ce sont ces camions sur l’autoroute qui nous polluent. La mairie a été ‘manipulatrice et menteuse’ en divisant par deux les voies pour les voitures, car cela crée des bouchons supplémentaires et donc de la pollution. Sans compter que les 19T sont maintenant interdits en ville : expliquez-moi comment l’Intermarché de l’avenue de Clemenceau va se faire livrer maintenant. J’invite Michaël Delafosse et Julie Frêche à aller faire un stage d’observation dans une entreprise de logistique ou une industrie pour se rendre compte de ce qu’est la livraison avec des poids lourds. Ou alors d’aller observer un artisan pour réaliser que non, ils ne peuvent pas transporter le matériel en triporteur. Cette gestion a divisé en deux l’espace dédié aux voitures de manière aléatoire. » Florence Medina précise qu’elle « veut bien travailler en équipe pour trouver les bonnes solutions en tenant compte de tout, mais qu’en refusant toutes les personnes de droite, la municipalité se prive de certaines compétences. Tout le monde veut baisser la pollution, c’est évident et normal. Ce qui ne va pas, c’est la méthode. »
Florence Medina pense que « les agriculteurs aussi sont concernés, ils ne peuvent plus aller cultiver leurs champs, car ils ne peuvent pas changer leurs tracteurs. Et les tracteurs électriques, cela n’existe pas. Les élus sont complètement ‘hors sol’. Si une loi à peine sortie, demande des dérogations et aménagements, c’est qu’elle a été mal faite. Il faut la suspendre et reprendre depuis le début. Et puis cela va desservir encore les femmes, c’est la deuxième voiture qui va être supprimée dans les ménages ».
La candidate explique que « Mme Pompili a modifié la loi littorale au motif que la méditerranée devrait soi-disant monter et que les plages privées remettraient en cause cette avancée. Cela concerne notamment la Voile Bleue, mais pas seulement. Mais en fait, ce sont les courants qui déplacent les bancs de sable. Si je suis élue, je ferai annuler cette loi. Je prolongerai également la saison touristique à 6 mois (avril à octobre) afin de passer des partenariats avec des pays du nord de l’Europe par exemple. » Florence Medina développe son idée : « je veux créer un CDI pour les saisonniers. Ils pourront faire 6 mois à la plage, 3 semaines de congés, 1 semaine de déménagement pour aller passer 4 mois à la montagne, de nouveau 3 semaines des vacances puis une semaine de déménagement pour revenir sur la côte. Ces gens ont un métier noble qui représente la France auprès des touristes. Ils auront ainsi un vrai statut et vivront bien. C’est la même chose pour le bâtiment : le problème c’est le travail dissimulé. Je veux créer un CDI au forfait afin de s’adapter aux besoins, et un complément garanti minimum pris en charge par Pole Emploi. Cela permettra de les fidéliser et d’avoir les gens disponibles au bon moment pour livrer les chantiers en temps et en heure. »
Florence Medina veut également faire un bilan : « tous les revenus et les aides sociales, dont la CAF, devraient être déclarés dans l’IR. Cela nous donnera une situation réelle du minimum social mensuel qui, pour moi, devrait tourner autour des 1 800€. Et ensuite, on réadapte. Je suis également insurgée pour les personnes en situation de handicap : si elles se marient, si leur famille les aide un peu, elles touchent moins d’aides ! Moi j’aime aider les gens, pas les assister. Il faut arrêter ces inégalités sociales et revenir à l’honneur du travail. »