Législatives, 1re circonscription : Victor Alzingre veut que la 'France soit maître chez elle'
A 22 ans, Victor Alzingre est arrivé à Montpellier il y a 5 ans pour ses études de droit. Son suppléant est Jean-Michel Bessière, enseignant à Montpellier.
Son engagement politique a débuté en s’engageant sur la liste de Robert Ménard à Béziers pour les municipales. En 2022, il a choisi de rejoindre Les Patriotes et Florian Philippot « à cause de la gestion de la crise sanitaire et parce que M Ménard appelait à votre Emmanuel Macron » précise-t-il. Il est aujourd’hui conseiller municipal d’opposition à Béziers. Il se présente sur la 1re circonscription de l’Hérault « puisque je fais mes études à Montpellier ».
Le projet
Victor Alzingre se définit comme « Gaulliste, souverainiste. Je suis pour une France indépendante des États-Unis, de l’Europe ou de l’OTAN. Une France avec sa propre voie. Je suis très attaché aux libertés publiques. Je suis contre une société à la Chinoise, avec des QR Code, des pass… Je suis pour le Frexit. Nous devons nous occuper de nos frontières, protéger nos industries et nos emplois. Nous devons nous protéger de l’immigration et ses conséquences : réduire l’immigration fortement pendant 5 à 10 ans et ensuite nous verrons bien si nous sommes en capacité d’accueillir des gens. »
Le candidat milite pour « le référendum d’initiative collective, la proportionnelle dans les élections, la lutte contre la corruption et les conflits d’intérêts que nous avons beaucoup observés pendant la crise sanitaire. »
Victor Alzingre veut insister sur la question de la défense : « nous avons une armée qui décline en équipement et en personnel. Nous devons y remettre les moyens, au minimum 3% du PIB. Nous devons aussi mettre les moyens pour protéger nos outre-mer. Ils sont notre avenir et nous garantissent d’être une puissance mondiale : tout est à faire, il nous faut un ‘plan Marshall’ sur ce sujet. Nous devons être indépendants dans nos choix militaires et rapatrier la fabrication de nos équipements en France ».
Le territoire
Victor Alzingre considère la ZFE comme « une mesure disproportionnée. Elle vient de l’Europe avec une obligation de résultat. Ce raisonnement est binaire : on exclut des gens parce qu’ils n’ont pas les moyens de changer de véhicule ! Mais en même temps, avec l’Europe, ceux qui désobéissent, ça leur coûte de l’argent (des amendes) et ils finissent quand même par le faire. La sortie du Royaume-Uni de l’Europe a finalement peu de conséquences pour eux : ils vont bien. La seule solution pour la France c’est de sortir de l’Europe : soyons maîtres de nos choix, soyons maîtres chez nous. »
Le candidat veut « arrêter le pass sanitaire à l’entrée des hôpitaux et des EHPAD, que les soignants suspendus à cause du vaccin soient réintégrés, lever l’obligation vaccinale pour les étudiants en médecine. Je suis pour la liberté vaccinale. On fait exactement l’inverse de ce que l’on devrait faire. »
Concernant le pouvoir d’achat, Victor Alzingre explique « qu’il faut sortir de l’Euro. C’est la cause de l’appauvrissement : on estime à 30 000€ perdus par français à cause de cela. L’Euro n’est pas adaptée à notre économie. Pendant la crise sanitaire, on s’est beaucoup endetté, on a imprimé beaucoup de monnaie et l’inflation va continuer à augmenter. Nous sommes dans un cercle vicieux à cause de l’Euro. Il faut briser ce cercle, réindustrialiser la France. On doit revoir les taux de douanes pour protéger nos entreprises : on ramène des emplois et le pouvoir d’achat augmentera. En reprenant le Franc, nous ferons une dévaluation qui poussera les grandes compagnies à venir s’installer chez nous puisque cela leur coûtera moins cher. »
Victor Alzingre pense « qu’il faut prendre les questions écologiques par le prisme de la santé publique. La France est exemplaire en émission de CO2. Sur la Métropole de Montpellier, il y a un gros problème de la gestion des routes et de la circulation : soyons pragmatiques, cela crée plus de pollution. Autre exemple, les nanoparticules de plastique dans l’eau, chacun en consomme et a du plastique dans le corps : quelles conséquences sur la santé ? La qualité des sols : il faut revenir à une agriculture raisonnée et faire confiance à nos agriculteurs au lieu de toujours augmenter la productivité. Nous avons également des efforts à faire pour végétaliser et désimperméabiliser de façon jolie et pragmatique. L’écologie, ce n’est pas de la politique, c’est une science. Il faut également travailler sur les carburants alternatifs, arrêter les éoliennes avec leur m3 de béton dans le sol ».