Législatives 2024 : Dans l’Hérault, Miralles, Cristol, Vignal, des députés macronistes sur le départ !

Le Rassemblement national de Marine Le Pen est gagnant dans 7 circonscriptions sur 9. Seules deux candidates du Nouveau Front Populaire raflent la mise : Fanny Dombre-Coste arrive en 1re position dans la 3e circonscription et Nathalie Oziol est élue dès le premier tour dans la 2e avec un magistral 58,22%.

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Dans sa 9e circonscription, Patrick Vignal est en bronze avec 25 % des voix. Il avait la possibilité de se maintenir, mais il a choisi, dès lundi soir, de se retirer. Sans pour autant baisser les bras et avec l’idée d’un retour au détour d’une nouvelle dissolution dans un an. 

Laurence Cristol dans la 3e circo est en troisième position, avec en tête Fanny Dombre-Coste du Nouveau Front Populaire qui devance la candidate RN Lauriane Troise de 1 096 voix. Lundi, Laurence Cristol a jeté l’éponge. On peut le dire ainsi, puisqu’elle ne donne étonnamment aucune consigne de vote. En revanche, elle n’hésite pas à ajouter des banderilles politiques sur ses adversaires en déclarant laisser « le RN et le NFP face à leurs incohérences et à leurs programmes surréalistes. » Comme Patrick Vignal qui est déjà dans les starting-blocks à l’affût d’une prochaine dissolution, Laurence Cristol y croit et affirme : « nous nous retrouverons très prochainement pour d’autres combats ! »

Patricia Miralles a convaincu 13 806 électeurs loin derrière les 20 891 qui ont voté pour le RN dans la personne de Josyan Oliva et les 20 851 qui ont voté pour le Nouveau Front Populaire avec Jean-Louis Roumégas, laissant les deux candidats à 40 voix d’écart.

Échec pour Patricia Miralles ? Certainement, elle est la seule membre du gouvernement Attal de l’Hérault. L’ex-secrétaire d’État aux anciens combattants, n’a pas bénéficié de la participation record de ces législatives 2024. Et elle restera malgré sa popularité montpelliéraine, le marqueur d’un rejet d’Emmanuel Macron. On attend dans les prochaines heures qui viennent l’annonce ou pas de son désistement.

L’échec Macron ? Assurément ! 2017, fraîchement élu face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron déclarait : « je veux avoir un mot pour ceux qui ont voté pour madame Le Pen […] Je ferai tout durant les 5 années qui viennent pour qu’ils n’aient plus aucune raison de voter pour les extrêmes ». Retour sur un discours de 15 minutes et 34 secondes le 7 mai 2017, Marseillaise et applaudissements compris.