Législatives 2024 : Le « Nouveau Front Républicain » de Jean-Louis Roumégas face au LR-RN Josyan Oliva, dans la 1re circonscription de l’Hérault
« Dimanche soir, nous ferons les comptes et je vous fais le pari qu’il n’y aura pas de majorité pour le Rassemblement National », déclarait le candidat NFP Jean-Louis Roumégas lors du rassemblement “Unis pour la République” qui soutenait les candidats du Nouveau Front Populaire ce mercredi 3 juillet. Un duel s’ouvre dimanche entre l’écologiste Jean-Louis Roumégas (NFP) et le candidat (LR ciottiste-alliance avec le RN) Josyan Oliva.
Suite au désistement de Patricia Miralles qui avait espéré un appel du candidat Jean-Louis Roumégas jusqu’à la clôture des candidatures mardi soir, le deuxième tour opposera le candidat LR de l’alliance avec le RN Josyan Oliva au candidat NFP Jean-Louis Roumégas.
Arrivé en tête du premier tour avec 34,11%, Josyan Oliva a remercié ses électeurs sur X au soir du premier tour. Il les a aussi appelés à rester « mobilisés pour le second tour face au danger de l’extrême gauche. » À ce titre, il a publié une vidéo face caméra de 1 minute 36 secondes pour convaincre ses électeurs de faire selon ses mots : « barrage à l’extrême gauche. »
40 voix seulement séparaient le candidat ciottiste, soutenu par le RN du candidat écologiste du Nouveau Front Populaire Jean-Louis Roumégas, arrivé deuxième avec 34,04% au premier tour. Raison pour laquelle le candidat NFP a accueilli avec gratitude la décision de Patricia Miralles. Dans son discours à l’occasion du Rassemblement “Unis pour la République” qui réunissait les candidats du Nouveau Front Populaire ce mercredi 3 juillet, il a déclaré: « Même si ça a été tardif, je veux saluer le geste de Patricia Miralles […] l’essentiel est que le message soit clair. »
Jean-Louis Roumégas a également évoqué l’accord électoral du Nouveau Front Populaire qui a permis l’émergence d’un programme commun : « il a fallu que nos partis soient capables de s’entendre sur un programme qui réponde aux questions de fond qui ont fait monter le Rassemblement National. Ces questions de fond sont l’injustice fiscale, la perte du pouvoir d’achat, le non-respect de la démocratie et les menaces sur l’assurance chômage. » Toutefois, au-delà du programme du NFP, la priorité pour Jean-Louis Roumégas aujourd’hui, semblait plutôt être la mise en place d’un Front Républicain: « Aujourd’hui, nous ne sommes pas là pour représenter le Nouveau Front Populaire mais le Nouveau Front Républicain. »
Un glissement de “Front Populaire” à “Front Républicain” s’opère alors, puisque même si le candidat NFP reste clair sur la nécessité d’un programme de rupture avec l’ère Macron, donc celui porté par le Nouveau Front Populaire, il s’engage aussi à élargir le dialogue: « Ce qui est important, c’est qu’on s’entende sur une base claire, qui soit une réponse aux enjeux qui ont suscité le vote RN, donc sur la base du NFP mais en étant capable d’élargir et de faire des compromis. »