Législatives 2024 : Nathalie Oziol peut-elle perdre la 2e circonscription de l'Hérault ?

Alors que la France se divise et se mobilise autour des ces élections législatives anticipées, la première circonscription de l’Hérault semble pouvoir échapper à la vague bleue marine. La raison : la candidate du Nouveau Font Populaire, la députée sortante Nathalie Oziol, qui avait facilement remporté le match en 2022 avec 63,33% des voix face à Annie Yague, de Ensemble. Lors du premier tour déjà, elle s’imposait avec 40,37%, loin devant la représentante de la majorité présidentielle qui affichait 18,52%.

Nathalie Oziol, professeure agrégée d’anglais, s’est fait connaître des montpelliérains en 2020, lors des élections municipales puisqu’elle a participé à la création de Nous Sommes, avant d’en partir avec fracas lors de l’alliance avec Mohed Altrad. A 34 ans, cette militante de la France Insoumise fait désormais partie des cadres du parti et est très proche de Jean-Luc Mélenchon.

Peut-on alors imaginer qu’elle perdre la 2e circonscription du département ? Face à elle cette année, c’est Robert Le Stum qui représentera la macronie sur la liste Renaissance. Ce médecin généraliste avait notamment été candidat aux municipales en 2020, sur la liste En Marche de Patrick Vignal. Chez les Républicains, seuls deux candidats ont été investit dans l’Hérault, Éric Chaveroche sur la première circonscription et Sandra Houée sur la deuxième. Parmi les autres candidats, on retrouve le sans-étiquette Hugo Leboon, Didier Michel de Lutte Ouvrière et Christelle Boyer, membre de l’UDI et écologiste indépendante.

Côté Rassemblement National, c’est Flavia Mangano qui va tenter de prendre la seule circonscription entièrement montpelliéraine. En 2022, elle avait fait 8,73%. Sans Reconquête !, elle sera la seule représentante de l’extrême droite. La tête de liste LFI, Manon Aubry, était arrivée en tête avec 28, 15 % des voix, devant Raphaël Glucksman (PS) et ses 20,42 %. Ces chiffres sont tout à fait encourageants pour Nathalie Oziol mais on le sait, en politique, il ne faut jamais présager de rien, il faut se mobiliser…