Législatives, 4e circonscription : que pensent vos candidats de la réforme des institutions ?
Voici les avis et positionnements concernant la réforme des institutions de certains candidats sur la 4e circonscription.
Plusieurs thèmes ont été soulevés par certains candidats, jugeant le sujet important à développer. Nous avons posé les mêmes questions aux candidats avec qui nous avons pu entrer en contact. Voici un retour des avis de ce qui nous ont répondu sur la réforme des institutions.
Pierre Bastide d’Izard, Mouvement pour la Ruralité
“Le recours au référendum doit être élargi et facilité.
- La « participation citoyenne » doit être plus que jamais à l’ordre du jour de la constitution. Dans cette partie de la loi fondamentale, le référendum est élargi et facilité. Une telle consultation pourra désormais porter sur des « questions de société », l’extension de droits aux couples homosexuels, par exemple.
- Assouplir le recours au référendum d’initiative partagée (RIP)
Préservation de l’environnement et de nos spécificités territoriales - Lutte contre le réchauffement climatique et préservation de l’environnement dans le cadre d’une écologie non radicale modérée et adaptable en fonction des territoires.
- Il faut donner plus de responsabilités et de libertés à nos territoires, un «droit à la différenciation» pour les collectivités territoriales et leurs «spécificités» doivent être inscrits dans la Constitution.
Projet de la baisse de 25% des
- Introduction de 25 % de proportionnelle : les sièges sont répartis proportionnellement au score obtenu. L’objectif est de « mieux représenter la diversité de sensibilités politiques », avec mise en place de la proportionnelle intégrale à un seul tour, par listes départementales et régionales
- 25 % de parlementaires en moins : la baisse du nombre de parlementaires de 25 % au nom du « renouvellement de la vie politique »
Nous sommes favorables au cumul des mandats (maire/ député ou maire/sénateur). La réforme doit inclure aussi la limitation des mandats dans le temps : les parlementaires, les présidents d’exécutifs locaux et les maires des communes à partir de 10000 habitants ne devraient pouvoir exercer que trois mandats identiques et consécutifs.”
Roger Ducamp, Debout la France
“La réforme des institutions passe par l’obligation d’appliquer les lois déjà existantes avant de les modifier, comme le RIP ou le CESE. La nomination des magistrats toujours par l’exécutif, avec l’avis du haut conseil de la magistrature n’applique pas la séparation des pouvoirs comme le prévoit notre constitution. Concernant la limitation des mandats ou la réduction du nombre de parlementaires va dans le bon sens, comme la proportionnelle à l’Assemblée nationale. Cependant les grands absents de cette réforme : casier judiciaire vierge et conflit d’intérêts pour tous les élus, les parlementaires et les membres du gouvernement.”
Michel Garcia, sans étiquette
“Face à la lassitude et parfois la colère des citoyens contre le pouvoir politique, il faut tirer “la sonnette d’alarme démocratique”. Afin de répondre aux attentes de participation, de transparence et d’efficacité, je défends trois modifications de notre système institutionnel :
- Redonner toute sa force à l’Assemblée nationale et favoriser une participation citoyenne accrue : l’Assemblée nationale ne peut plus se résumer à être une chambre d’enregistrement au service de l’exécutif où les élus de la majorité des pions à voter. Pour cela il faut rompre avec la « présidentialisation » de notre vie politique. Le retour au septennat unique permettrait ainsi de : dissocier l’élection présidentielle des élections législatives ; supprimer la tentation de mesures électoralistes en vue d’une réélection ; donner le temps nécessaire pour les réformes.
- Redonner du sens à la participation citoyenne : la reconnaissance du vote blanc pour pousser les politiques à se poser les bonnes questions ! Il faut donner de la reconnaissance à ces électeurs : ce vote est bien l’expression d’une pensée politique, « je participe au vote mais aucun des candidats ou projet ne correspond à mes attentes ». La participation citoyenne pendant ces 7 ans doit être accrue au travers de référendum d’initiative citoyenne avec des critères d’application accessibles et des résultats respectés.
- Une quatrième vague décentralisation et démocratisation : le maire est le seul élu qui conserve la confiance des Français. Le bienfait de cette proximité doit nous interpeller et pousser à étendre ses compétences. De plus, les collectivités locales sont devenues un objet de gestion technocratique. Les récentes lois portant sur les territoires sont illisibles et trop complexes. Il est nécessaire de clarifier les échelons territoriaux (communes, intercommunalité, département, régions) et revenir à des principes simples : un impôt par échelon de collectivité, qui paie décide, qui décide paie. Également, une extension des pouvoirs des maires et notamment celle d’un pouvoir réglementaire d’adaptation des lois aux spécificités locales.”