Législatives, 7e circonscription : Daniel Pilaudeau est contre l’injustice
Daniel Pilaudeau est retraité de la Poste, installé à Sète depuis 7 ans. Jennifer Fouchet, sa suppléante, est enseignante en lycée professionnel.
Ils sont investis par Lutte Ouvrière et leur projet est dans « la continuité de la campagne de Nathalie Arthaud : le monde du travail doit se faire entendre ». Lutte Ouvrière présente un candidat dans 536 circonscriptions en Métropole, 7 à la Réunion, 4 en Martinique et 4 en Guadeloupe.
Le projet
« Nous portons la parole des travailleurs et nous considérons que les salaires, les retraites et les allocations sont trop bas. Nous voulons une augmentation générale d’abord, puis une augmentation indexée sur le taux d’inflation chaque année. Les travailleurs font tourner la société, on l’a bien vu pendant la crise du Covid avec ceux que l’on a appelés les ‘1res lignes’ : les hôpitaux, les grandes surfaces, l’agroalimentaire, la poste… Les travailleurs dans les usines, dans les entreprises produisent les richesses et ils n’en voient pas la couleur, cela va dans la poche des grands patrons et des actionnaires », explique Daniel Pilaudeau.
Le candidat dit « avoir connu 3 gouvernements de gauche, et mon salaire n’a pas bougé, voir a même été bloqué. Ils n’ont rien apporté. Alors cette union des gauches, cette Nupes, j’en ai ma dose ! Ces gens, quand ils arrivent au pouvoir, ils font l’inverse de ce qu’ils ont dit ».
Les propositions
Le candidat précise « être pour le partage du temps de travail entre tous, pour ne plus avoir de chômage. Il y a de l’argent dans le pays, si on avait un gouvernement digne de ce nom, il prendrait sur les profits et obligerait à embaucher. Il s’agit surtout d’embaucher dans les usines et entreprises ou les travailleurs sont surchargés de travail. C’est incroyable : il manque du monde partout, à l’hôpital, à la Poste, dans les industries, alors que des millions de gens sont au chômage ou avec un contrat précaire ! »
Daniel Pilaudeau est également « pour la transparence : il faut mettre le nez dans les comptes des entreprises, lever le secret des affaires et le secret bancaire, afin de savoir où passent ces milliards : dans les collectivités ou dans les poches des actionnaires ? »
Selon le candidat, « les gens ont besoin d’un bon salaire pour vivre, pour nourrir leur famille. Tant qu’ils ne taperont pas du poing sur la table, ça ne changera pas. Nous, on le dit aux gens qu’on rencontre, on leur explique, on les informe. Et on constate que dans les discours nationaux, on crée de la fatalité. »
À Sète, Daniel Pilaudeau constate par exemple « chômage, précarité, misère. 2200 logements privés sont libres et on manque de logements sociaux. Il y a de la spéculation pendant que certains dorment dehors ! Ce n’est pas juste. Il y a trop d’esclavagisme pour satisfaire les actionnaires ».
Le candidat affirme « que pour avoir ce que nous voulons, 2 000€ net par mois, il va falloir se battre, descendre dans la rue, manifester. J’ai connu mai 68, les grèves ont paralysé le pays et ils ont obtenu des augmentations de 30 à 40%. Notre combat est autant local que national, il est dans le sens de l’histoire. On parle de pénurie dans les emplois saisonniers, mais c’est normal, les jeunes en ont marre, ils ne sont pas satisfaits, ils galèrent. Quand Élisabeth Borne dit que l’on va vers le plein emploi, je rigole. »
Daniel Pilaudeau est présent sur les marchés le mercredi et le vendredi et est présent sur le terrain pour aller à la rencontre des gens.