Législatives, 7e circonscription : Georges Gallerand s’oppose aux privations de libertés
À 55 ans, installé sur le territoire depuis 14 ans, Georges Gallerand est le candidat des Patriotes, le parti de Florian Philippot.
Ce chef d’entreprise dans l’édition de logiciels partage sur sa chaîne YouTube, depuis plusieurs années, une éducation politique souverainiste, qu’il utilise maintenant comme chaîne de campagne. Sa suppléante, Isabelle Parent, est professeur retraitée, installée à Fabrègues.
Le projet
« C’est après une longue réflexion sur la gestion du Covid par le gouvernement que j’ai choisi de suivre le mouvement de Florian Philippot. Pour moi, il est le seul à s’opposer aux privations de libertés » explique Georges Gallerand. « Notre projet politique comporte plusieurs points. La défense des libertés en priorité, d’ailleurs le mot liberté est sur nos affiches. Nous sommes pour l’abrogation définitive du pass vaccinal et nous voulons la réintégration des soignants non vaccinés. Il faut rétablir les libertés publiques. Nous sommes également pour la souveraineté de la Nation : le Frexit, sortir de l’OTAN, des accords de Schengen, de l’OMS. Nous ne voulons pas être sous tutelle de l’Europe. »
Le candidat insiste sur la nécessité de « la lutte contre la corruption : nous voulons stopper la corruption et les conflits d’intérêts, à l’exemple des liens actuels entre les cabinets-conseils privés américains et l’État. Nous avons aussi des revendications démocratiques : nous sommes pour le Référendum d’initiative collective, la reconnaissance du vote blanc ainsi que la proportionnelle à toutes les élections ».
Le territoire
Georges Gallerand considère que « les problématiques du territoire sont en lien avec ce qu’il se passe dans le reste de la France. L’hôpital par exemple, Emmanuel Macron le démantèle. Sur la 7e circonscription, nous manquons cruellement d’hôpitaux, d’urgence, alors que nous accueillons beaucoup de touristes en saison. À Sète, la problématique est la même avec un manque de personnel soignant, alors que l’on embauche des vigiles pour vérifier le pass vaccinal. En réalité, les budgets ont peu diminué, mais ils sont très mal répartis : il y a deux fois plus d’administratifs que de soignants. Il y a trop de procédures administratives qui prennent du temps, au détriment des patients. Nous allons vers la privatisation à la demande de l’Europe. »
Le candidat est « contre le tracé actuel du projet de la LGV car il n’est pas favorable aux vignobles ni à la garrigue, et un ouvrage d’art, à Issanka, à 10 m du sol ! Ce serait beaucoup plus logique le long de l’A9. Il semblerait en plus que ce soit moins coûteux de 1 milliard d’euros. Là encore, ça sent à plein nez le conflit d’intérêts. D’ailleurs, nous manquons d’éléments clairs sur comment ces décisions sont prises. Il nous faut une société de transparence avec des politiques honnêtes au pouvoir ».
Concernant les problèmes écologiques, Georges Gallerand pense « que nous devons arrêter les accords internationaux. Le commerce extérieur est devenu une compétence de l’Europe, c’est une des raisons de notre volonté de Frexit. Saviez-vous par exemple que les droits de douane viennent d’être supprimés avec l’Ukraine ? Les quotas pour les pêcheurs, c’est la même chose, cela vient de l’Europe, comme la réduction du nombre de jours de pêches. C’est comme si vous expliquiez à une usine qu’elle ne pouvait fonctionner qu’un jour sur deux ! La souveraineté a été déléguée à l’Europe, c’est le problème. Ce n’est pas normal, cela fait 17 ans qu’il n’y a pas eu de référendum en France.
Le candidat explique que « la sortie de l’Europe va avec une sortie de l’euro, on prendre une monnaie nationale. Une dévaluation du Franc serait nécessaire, de l’ordre de 15 à 20%. Mais finalement, on le vit déjà avec l’Euro qui se casse la figure à cause de l’inflation. Le retour au Franc nous permettrait d’augmenter les salaires, les pensions et les retraites. Aujourd’hui, c’est l’Europe qui nous en empêche. Comparons avec la Suisse. Il y a une cinquantaine d’années, nous étions à peu près au même niveau. La Suisse a conservé son indépendance et sa monnaie et aujourd’hui, le pouvoir d’achat des Suisses est le double du nôtre. Alors que nous avons plus d’atouts qu’eux ! Nous subissons 40 ans de sabotage politique et de transfert de souveraineté ».
Georges Gallerand propose deux réunions dans les prochains jours : le mardi 7 juin 20h00 à Sète à la Halle des sports Marty, Salle Pierre Dumoulin et le jeudi 9 juin 20h00 à Agde au Moulin des Évêques.