Législatives, 7e circonscription : que pensent vos candidats de la réforme de l'école ?
Voici les avis et positionnements concernant la réforme de l’école de certains candidats sur la 7e circonscription.
Plusieurs thèmes ont été soulevés par certains candidats, jugeant le sujet important à développer. Nous avons posé les mêmes questions aux candidats avec qui nous avons pu entrer en contact. Voici un retour des avis de ce qui nous ont répondu sur la réforme de l’Ecole, de l’Education nationale.
Christophe Euzet, Ensemble
“Pour ce qui concerne l’école, on est là sur un domaine essentiel : pour chacun, pour l’avenir du pays, pour notre vie en société. Il est important que l’école trouve un équilibre entre les connaissances fondamentales, l’apprentissage des règles du vivre ensemble et la santé physique. Aujourd’hui, un nouveau défi se dresse devant elle : celui de la maîtrise de l’accès à l’information en continu et aux réseaux sociaux, qui mettent en péril l’ordre social. Il faut apprendre aux enfants à faire la part des choses entre la connaissance et les rumeurs, ou les fausses informations. Enfin, il faut que l’école préserve l’équilibre entre la diffusion du savoir et la préparation au monde du travail. L’une n’est pas exclusive de l’autre. Sur ce sujet encore, il faut se garder des solutions clés en main : c’est à tous les acteurs de l’éducation, mais aussi aux parents et aux élèves, ou encore au monde de l’entreprise, qu’il conviendra de construire ces évolutions nécessaires.”
Gabriel Blasco, Nupes
“L’objectif est de reconstruire une école globale pour l’égalité et l’émancipation.
Notre programme pose clairement l’objectif qu’il doit y avoir zéro décrocheur et que pour avoir un service public de qualité, il faut recruter des personnels en nombre et réduire le nombre d’élèves par classe.
Notre programme fixe trois priorités : assurer l’égalité devant l’école, revaloriser les personnels de l’éducation nationale et renforcer les moyens, et faire de l’école le levier de la bifurcation écologique, démocratique et de la découverte.
Cela passera par rattraper et mettre fin au gel du point d’indice, une revalorisation des salaires en engageant une négociation avec les organisations syndicales. Pour que l’école soit le levier de la bifurcation écologique et démocratique, nous intégrerons l’enjeu écologique dans les programmes de la maternelle au lycée et nous revaloriserons la place de l’éducation artistique à l’école.”
Aurélien Lopez Liguori, Rassemblement National
“Notre système éducatif est en faillite : l’enseignement ne recrute plus, les élèves français sont à la traîne dans tous les classements internationaux, et le niveau des diplômes s’effondre. Des réformes absurdes et des investissements mal ciblés ont encore affaibli l’école sous Macron et Blanquer.
Nous voulons agir en suivant trois axes : efficacité, sécurité, sérénité.
Efficacité ; en fixant des objectifs pour chaque cycle scolaire, en contrôlant les programmes et les manuels, en accroissant et en recentrant les heures de cours dans le primaire, en plafonnant le nombre d’élèves par classe et en faisant du Brevet un examen d’orientation pour le lycée.
Sécurité ; en sanctionnant les absences et les troubles, en renforçant la protection des maîtres et des élèves, et en imposant la neutralité dans les enseignements et les opinions.
Sérénité ; en augmentant de 15 % le salaire des enseignants sur le quinquennat, en réformant le recrutement des professeurs, et en affinant la gestion de leurs carrières. L’éducation est vitale pour l’avenir de notre pays !”
Julie Garcin-Saudo, Parti Socialiste
“L’école doit tenir sa promesse républicaine pour former les citoyens qui seront demain aux responsabilités. Lutter contre l’échec scolaire, toutes les formes de violences ; renforcer la prise en charge des besoins particuliers des enfants en situation de handicap est fondamental.
Il faut instaurer les meilleures conditions d’apprentissage et de réussite. Cela passe évidemment par une meilleure considération de la communauté éducative et une revalorisation de leurs salaires.
La jeunesse a besoin d’être entendue, soutenue et être mieux accompagnée dans son choix d’orientation. Il faut faciliter l’accès à l’enseignement supérieur en supprimant Parcoursup qui est difficilement lisible et anxiogène tant pour les élèves que pour les familles, il faut valoriser les filières d’alternance et l’apprentissage.
Il faut casser les codes, bousculer les préjugés, arrêter de croire qu’il existerait une vie royale, des bons métiers, dits « intellectuels » ou que l’échec ne serait que le résultat d’un manque de travail ou de volonté. Une vie tout entière ne se joue pas avant la majorité et surtout pas en fonction d’un diplôme ou du lieu de naissance. J’y veillerai !”
Yves Michel, Divers Droite
- Accélérer l’apprentissage des fondamentaux et en faire une grande cause nationale
- Renforcer les heures de français et de mathématiques
- Donner une chance à chaque enfant : rétablir les bourses au mérite pour les bacheliers pour donner une chance à chaque enfant défavorisé qui obtiennent la mention très bien
- Refonder l’autorité de l’école et transmettre les valeurs de la République
- Instaurer un véritable parcours citoyen tout au long de la scolarité et un service à la Nation
- Valoriser le métier d’enseignant : mieux rémunérer les enseignants qui s’engagent sur des missions prioritaires ; donner davantage d’autonomie aux chefs d’établissement
Audrey Cavaillé, Reconquête
“La priorité est de réduire le nombre d’élèves par classe, le maximum étant de 20 en petites classe afin d’optimiser la réussite des élèves. ( actuellement autour de 30 parfois plus). Revenir aux fondamentaux car comme disait Dolto tout se joue avant 7 ans, en classe tout se joue dans les petites classes. Un élève ne suivant pas en CP aura des problèmes par la suite.
L’apprentissage de la lecture est crucial le déchiffrage et surtout la compréhension sont nécessaires, cela prévaut dans toutes les matières y compris pour comprendre un énoncé de maths, l’enseignement du français a considérablement diminué depuis plusieurs années c’est une erreur. L’école est là pour instruire et apporter le savoir lire, écrire, compter mais elle n’est pas là pour éduquer les enfants ceci reste le rôle des parents.
Ne pas faire subir à l’ensemble de la classe le fait que quelques élèves ne suivent pas les autres, il faut privilégier l’excellence. L’idéal serait d’avoir des classes de transition dès le début de la scolarité comme dans les pays nordiques ou tout élève ayant des difficultés suit des cours de rattrapage pour réintégrer ensuite sa classe quand son niveau le permet. Il faut arrêter les trop nombreuses sorties scolaires, l’enseignement se fait avant tout en classe, les sorties seraient une récompense de fin d’année.
Enfin un problème technique il faut installer dans chaque classe une BSI (Boucle Sonore à Induction) permettant à tous les élèves de recevoir même au fond de la classe le même son, avantage l’enseignant parle normalement (moins de fatigue en fin de journée) les décrocheurs du fond de la classe entendront l’enseignement autant que l’élève du premier rang.
Le nombre baisse pour être candidat aux métiers d’enseignant, la revalorisation de ce métier est fondamentale, sa rémunération est indispensable pour atteindre au minimum la moyenne européenne. Dans les petites classes, l’amour des enfants et le souci de leur réussite est nécessaire au même titre que les diplômes universitaires pour avoir de bons enseignants.”