Législatives, 7e circonscription : que pensent vos candidats de la réforme des institutions ?
Voici les avis et positionnements concernant la réforme des institutions de certains candidats sur la 7e circonscription.
Plusieurs thèmes ont été soulevés par certains candidats, jugeant le sujet important à développer. Nous avons posé les mêmes questions aux candidats avec qui nous avons pu entrer en contact. Voici un retour des avis de ce qui nous ont répondu sur la réforme des institutions.
Christophe Euzet, Ensemble
“En matière institutionnelle, il est indispensable de corriger les faiblesses de notre système représentatif. Il faut renforcer le rôle du parlement et introduire la proportionnelle pour que toutes les sensibilités politiques soient représentées. Des mécanismes de participation doivent être expérimentés afin que la population puisse contribuer à la vie publique et dehors des périodes électorales. Il faut aussi améliorer davantage la transparence de la vie politique. On devra penser à étendre toutes ces règles au niveau des territoires pour éviter les abus locaux. Les règles doivent s’appliquer à tous en matière de participation citoyenne, de transparence des élus et de non-cumul des mandats. C’est à ce prix que l’on obtient une démocratie vivante, réellement digne de ce nom. Cependant, plutôt que de les imposer, il faudra trouver des solutions consensuelles, qui permettent d’évoluer sans pour autant risquer de mettre en place un système ingouvernable.”
Julie Garcin Saudo, Parti Socialiste
“Le chantier est énorme, tant du point de vue des avancées démocratiques à obtenir que des nouvelles méthodes de gouvernance à instaurer. On peut multiplier les propositions et les plans d’action mais la priorité est de redonner confiance. Regardez le taux d’abstention ! A force d’indifférence, d’injustices et d’inaction, les contestations se font de plus en plus radicales.
Ma priorité sera de faire en sorte que les citoyens se sentent représentés et entendus ; qu’ils aient confiance dans leurs élus, dans leurs institutions et dans leur capacité à changer les choses.
Il faut redonner du pouvoir de décider et d’agir en dehors des scrutins en créant le référendum d’initiative citoyenne. Il faut recentrer l’Etat sur ses priorités ; amplifier le choc de simplification au bénéfice des entreprises, des citoyens mais aussi des administrations.
Je m’engagerai aussi pour poursuivre la décentralisation en donnant davantage de marges de manœuvre aux élus locaux qui connaissent bien la réalité et les besoins des territoires.”
Aurélien Lopez-Liguori, Rassemblement national
“Le pouvoir « jupitérien » vertical et autoritaire qu’a pu exercer pendant cinq ans Emmanuel Macron avec une Assemblée à sa botte prouve combien nos institutions ont besoin d’être rénovées.
L’Assemblée nationale, n’est pas représentative de la France. Il est inadmissible que durant 5 ans seuls 7 députés Rassemblement National aient pu défendre les 10 millions de français qui avaient voté Marine le Pen en 2017. A ce titre, l’Assemblée, qui vote les lois, doit être élue à la proportionnelle et refléter toutes les idées.
Le peuple doit également pouvoir s’exprimer : nous soutenons le Référendum d’initiative citoyenne, par lequel un minimum de 400 000 Français pourra provoquer un débat national et un vote sur les sujets qui leur paraissent essentiels. Enfin, la France participe à l’Union européenne, mais n’y est pas soumise : contre la prétention de la Commission d’être au-dessus des Etats, nous voulons réaffirmer la prééminence de notre norme suprême : la constitution française.”
Yves Michel, divers droite
- Pour simplifier drastiquement notre pays, le moderniser et réduire les dépenses publiques
- Réduire le poids des normes
- Interdire la surtransposition des normes européennes
- Décentraliser l’Etat et transférer de nouvelles compétences et des moyens aux collectivités locales ; simplifier le milles feuille territorial en créant un conseiller territorial unique
- Réduire les dépenses publiques : redéfinir le périmètre de l’action publique en fixant des priorités
- Donner une priorité aux grands projets d’intérêt national ou régional
- Débureaucratiser l’action publique grâce au numérique pour soulager les agents publics et fixer un taux maximal de personnel administratif
- Valoriser le travail des fonctionnaires : refaire du mérite le seul critère de sélection
- Mieux valoriser les fonctionnaires en donnant plus de poids à la rémunération à la performance individuelle