#LEREPLAY : Déchets, CSR, « four à plastiques », Vasquez, Delafosse, Reynaud, c’est le replay d’Hérault Tribune
« C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas. » Victor Hugo
Sauront-ils s’écouter ? François Vasquez ne veut pas être à Michaël Delafosse ce que Jean-Louis Roumégas a été à Georges Frêche. Craint-il de finir en responsable politique hors-sol, capable de simplement répéter le scénario Amétyst ?
Amétyst, une usine construite en 2008 par le géant du BTP VINCI, et gérée via une délégation de service public, sa mission transformer les ordures ménagères pour produire du biogaz et du compost. Un échec pour les écologistes, et même un « scandale écologique, économique et industriel ».
François Vasquez, c’est la prise de guerre des municipales en 2020. Ce n’est pas un simple soldat, il a plutôt les allures et le phrasé d’un général. Il était dans la liste de « Montpellier Unie » pour garantir avec tous les écologistes présents, l’envie du candidat Delafosse d’être comme il le disait : « le maire qui protège, le maire écologiste, le maire qui rassemble. Voilà le maire que j’entends être avec la diversité de l’équipe qui travaille à nos côtés. »
De l’absurdité au big-bang
Engagé, François Vasquez a été porte-parole des riverains de Garosud et du collectif associatif CIDES34. Il connait le réel et se perd rarement, voire jamais dans la novlangue. Aujourd’hui vice-président de la métropole de Montpellier délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets et à la Politique zéro déchet, son rôle est hautement stratégique. Pas pour de la politicaillerie ! Hautement stratégique, pour tout l’équilibre de vie d’un territoire. Et son discours ne semble pas toujours plaire : « je ne signerai pas des centaines de millions pour une absurdité ».
Alors, qu’est-ce qu’aime à entendre aujourd’hui le président de l’EPCI ? C’est le replay d’Hérault Tribune, de « l’absurdité » au « big-bang », les jours qui viennent, devraient éclairer ceux qui avaient choisi « l’alternance écologique et solidaire, » le programme de Michaël Delafosse en 2020.
Ils sont membres de la majorité, et élus du groupe politique « Choisir l’écologie à Montpellier », ils dénoncent les risques d’un désastre de la gestion des déchets à la métropole, avec la création d’un « four à plastiques », soit une filière CSR et une politique zéro déchet qui ne serait jamais appliquée. ➤ [VIDEO] Métropole de Montpellier : « je ne signerai pas des centaines de millions pour une absurdité », déclare François Vasquez.
Février 2024, le Conseil de Métropole a été appelé à débattre sur les orientations à définir dans le budget primitif 2024. Primordiale, la gestion des déchets s’invite dans le débat : explosion, révolution, remise en question, bref ! « un grand boom. » Manu Reynaud adjoint au maire de Montpellier parle d’un « big-bang. » ➤ Montpellier Méditerranée Métropole : grandes orientations budgétaires, « il faut un big-bang des déchets » lance Manu Reynaud
Pour faire fleurir la réflexion, il est toujours plaisant d’aller butiner dans le rapport de la Cour des comptes de 2017, et le rapport 2022 de la métropole sur le prix et la qualité du service public de prévention et de gestion des déchets.