#LEREPLAY : Gestion des déchets, CSR, René Revol, François Vasquez, c’est le replay d’Hérault Tribune
[VIDEO] #interviews. Métropole de Montpellier : Peut-on lire dans la gestion des déchets, l’état de santé d’une société ? L’abondance de déchets plastiques ou de produits à usage unique témoigne des défis environnementaux auxquels une société aura à faire face pour assurer sa pérennité sur la planète.
Les échanges qui se sont joués entre le membre de LFI René Revol, vice-président de la métropole et le citoyen François Vasquez, ex-vice-président, sont déterminants. Deux points de vue, l’un alerte, l’autre rassure. ➤ [VIDEO] Conseil de Métropole de Montpellier, affaire n°10 : et si l’histoire d’Amétyst était sans fin ?
« On va choisir le plus vertueux de ces incinérateurs. » René Revol
L’insoumis René Revol rassure. Il dit qu’il mettra en place une concertation, une réflexion en commun et il a même proposé, en conseil de métropole du 2 avril 2024, un tirage au sort de citoyens pour réfléchir avec les élus et les associations. L’option de René Revol reste comme pour la majorité de l’hémicycle la mise en place d’une usine CSR : « les autres collectivités qui ont des incinérateurs, la seule chose qu’ils peuvent faire, c’est améliorer le filtre de leurs incinérateurs. Nous, on démarre […] Donc on va choisir le plus vertueux de ces incinérateurs. » La volonté est de « ne plus exporter nos déchets, » et comme dit le maire de Grabels : « qu’on crée des cancers chez les autres, ce n’est pas possible, on ne peut pas raisonner comme ça. »
« On monte à bord d’un train fou, ça ne s’arrêtera pas ! » François Vasquez
La réalité, pour François Vasquez qui alerte, c’est que la métropole de Montpellier a lancé une procédure de mise en concurrence, pour trouver le prestataire à la délégation de service public sur le site de l’unité Ametyst, et il l’affirme : « On n’arrête pas une procédure. » Pire selon lui : « une fois qu’on entre dans ces procédures de comité de pilotage, on monte à bord d’un train fou, ça ne s’arrêtera pas ! » François Vasquez s’inquiète de voir que l’on n’est plus à discuter de savoir si la filière CSR « représente des problèmes majeurs, pour la santé, pour l’environnement et pour les finances de la métropole. » Pour l’heure, cette usine devrait se faire en ville au 230, rue Raymond Recouly à Montpellier.