#LEREPLAY : Les Écologistes, l’eau, la gestion des déchets, c’est le replay d’Hérault Tribune
Qui dit PLUi, dit écosystèmes, eau, biodiversité, espaces boisés, agriculture ! Qui dit gestion des déchets, dit collecte, valorisation, tri et recyclage ! Qui dit gouverner, dit choisir, dixit Pierre Mendès France.
Avec 4.500 camions qui transportent annuellement 110.000 tonnes de déchets à travers l’Occitanie, le projet de filière CSR à Montpellier permettra-t-il de sortir de cette impasse tant sur le plan écologique que budgétaire ? Avec le nouveau projet de plan local d’urbanisme, la métropole de Montpellier trouvera-t-elle l’équilibre qui lui permettra d’affronter l’effondrement climatique ? Des réponses qui devraient aller au-delà des clivages politiques. Pourtant à quelques heures du prochain conseil de métropole Les Écologistes pourraient se retrouver dans l’obligation de se forger un nouveau destin montpelliérain, pour installer entre les communes une convergence politique et une gouvernance plus inclusive à la hauteur des défis climatiques à venir.
Urgence climatique, records de températures sur l’année 2023, Les Écologistes de la métropole de Montpellier lancent un appel à la raison : « il est impératif de doter la métropole de Montpellier d’un Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) qui soit véritablement un outil de la transition écologique. » Coralie Mantion, confie « depuis le début du mandat, je bataille pour que Michaël Delafosse tienne ses engagements de campagne envers les Montpelliérains ! » ➤ Coralie Mantion alerte : « le projet de nouveau PLUi ne correspond pas à nos engagements de campagne ! »
En fait, le PLUi n’a rien de politique. Son choix se doit d’être intelligent, dans une situation environnementale alarmante, sur le département de l’Hérault. Si l’on sait sensibiliser la population, lui démontrer l’impératif, d’adopter les bons comportements pour réaliser des économies d’eau, saura-t-on de la même façon convaincre les élus comme les promoteurs, pour leur expliquer que construire sur des nappes phréatiques est un très mauvais comportement.
Les projets d’urbanisme, parfois mal choisis ou mal installés, imposent aussi de creuser des sous-sols, des parkings, des fondations, dont il faudra sortir en permanence l’eau rencontrée, avec des pompes d’évacuation qui fonctionneront H24, pour la rejeter le plus souvent, dans le réseau d’assainissement. Une eau perdue ? C’est presque drôle de la voir ici comme une indésirable, alors qu’elle est si rare. François-Xavier Lauch l’a pourtant bien précisé : « le changement climatique est là !… Il va extrêmement vite en réalité, il arrive avec une violence absolue. » ➤ [VIDEO] Hérault : « Je tire la sonnette d’alarme sur un été qui s’annonce très difficile côté approvisionnement en eau potable » François-Xavier Lauch
CSR, trois lettres pour une rupture de confiance ! Comprendre : CSR signifie Combustibles Solides de Récupération. Pour « valoriser » ces résidus de déchets ménagers et industriels baptisés combustibles solides de récupération, le principe est de les transformer en énergie par incinération sur des sites municipaux ou industriels. Mais située en milieu urbain, « à proximité immédiate de 10.000 riverains », cette installation soulève de « graves préoccupations en termes de santé publique », selon Catherine Ribot qui met en avant les risques « irréversibles » pour les enfants et habitants et « rien ne saurait justifier ces dangers imposés à la population. » ➤ [VIDEO] Santé publique, Montpellier en danger ? Catherine Ribot alerte les métropolitains !