Hérault : le Département mène de front plusieurs actions pour l'environnement
Les questions environnementales ont occupé une place importante au cours de la session du lundi 18 octobre de l’Assemblée départementale, réunie à l’Hôtel du Département de Montpellier.
En introduction à la session publique du lundi 18 octobre, le président du Conseil départemental Kléber Mesquida a constaté avec plaisir le « retour dans l’hémicycle institutionnelle, donc à la vie normale ». Au cours de cette Assemblée départementale, d’importantes décisions ont été votées concernant les questions environnementales.
S’orienter vers les énergies renouvelables
La limitation des émissions de CO2 devrait se traduire par l’utilisation de l’énergie électrique produite par des installations photovoltaïques et le recours à la géothermie, l’énergie de la Terre convertie en chaleur. Cette orientation vers des énergies renouvelables vise à l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, dont les collèges, les casernes et les sites départementaux.
De grands chantiers pour les transports
Dans le domaine des transports, le grand chantier concerne l’accompagnement des Héraultais vers le choix d’un véhicule électrique ou hybride. A cet effet, le Département va déployer, avec le Syndicat Mixte Hérault Energie, une quarantaine de bornes de recharge électrique sur son territoire. Parmi elles, on trouvera à disposition du public une borne ultra rapide sur le parking d’Hérault Energie à Pézenas, en face de la caserne des pompiers, et une borne rapide à Clermont-l’Hérault à proximité de l’A75.
Pour la construction des chaussées, le Département a choisi d’innover en optant pour des matériaux générant moins de gaz à effet de serre. Et enfin, un effort va être fait pour favoriser et développer les mobilités douces et partagées.
Le Département a voté un budget de 100 000 euros pour l’ensemble de ces opérations.
Restaurer les rives et aider la recherche
Pour lutter contre les crues, des travaux de restauration de la ripisylve du Lez vont être menés par la Communauté de communes du Grand Pic-Saint-Loup, grâce à un financement départemental à hauteur de 50 000 euros. Les rives boisées aux abords du Lez sont en effet un élément primordial pour absorber l’eau en cas de fortes pluies.
Enfin, le Département a voté un investissement de 40 000 euros pour soutenir la recherche portant sur le développement de nouvelles pratiques agricoles résilientes face au changement climatique, à l’irrigation et la salinisation des sols sur le littoral.
Ces méthodes s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle chaire eau, agriculture et changement climatique lancée cet automne par Montpellier Sup Agro, établissement public français dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche en agriculture, alimentation et environnement.