Loupian : lumière sur la renaissance du musée Villa-Loupian
C’est un vent de créativité qui souffle sur Loupian depuis le 29 octobre ! La nouvelle façade du musée gallo-romain Villa-Loupian a été inaugurée ce mardi.
Les projecteurs étaient braqués sur cette transformation. Pour un investissement de 145 000 euros, les murs de ce musée se sont parés d’une nouvelle robe, grâce à des travaux de réfection entrepris par l’Agglopôle. Un projet qui ne se limite pas à l’esthétique, mais qui témoigne d’une volonté politique forte : “Ce rôle de protection, de conservation et de vulgarisation du patrimoine est l’un des axes forts de la politique culturelle de SAM”, a déclaré François Commeinhes devant un parterre de curieux.
Mise en lumière
Les visiteurs ont eu la chance de déambuler dans un musée exceptionnellement ouvert pour l’occasion en nocturne. À cette occasion, le vidéo-mapping de Thomas Martin a offert un spectacle enchanteur, mettant en lumière les détails des mosaïques et reconstituant les parties manquantes.
Lors de l’inauguration, François Commeinhes a rappelé que la politique culturelle de l’Agglopôle allait au-delà de la Villa gallo-romaine, et englobait aussi le Musée de l’étang de Thau et le Jardin Antique de Méditerranée : “Chaque lieu a sa propre magie, et ensemble, nous créons une programmation culturelle riche avec des expositions, des conférences et des animations”.
Héritage précieux
La Villa Gallo-romaine de Loupian, découverte en 1930 et classée monument historique depuis 1970, n’est pas qu’un simple vestige. Elle est l’un des rares exemples en France de conservation de mosaïques d’une villa gallo-romaine du Iᵉʳ siècle sur son site d’origine. En ouvrant ses portes au public en 2000, ce musée a voulu faire vibrer les cordes sensibles de l’histoire.
Le projet d’architecture, lancé en 1998, visait à protéger ce trésor des aléas climatiques, afin que les mosaïques puissent briller des mille feux de leur splendeur. Le défi était de taille : “Mettre hors d’eau et hors gel les pavements, tout en évitant la prolifération de micro-organismes néfastes à la conservation”, un travail de titan qui a nécessité plus de deux décennies de soins minutieux.