Lunel : immobilier, attractivité économique… la campagne Métamorph'Ose séduit

Illustration : Lunel, La Manufacture © Helenis, Philippe Rubio.

Anthony Belin note “une hausse des prix de l’immobilier d’environ 30 % depuis 2020 à Lunel, et l’arrivée de nouveaux opérateurs immobiliers, comme M&A, Première Pierre ou Urbat”. Des entreprises viennent s’implanter, comme Le Temple Caché (production audiovisuelle) dans le bâtiment Ancienne Gare. “Beaucoup de stagiaires viennent de Montpellier et Nîmes. Lunel est à mi-chemin, desservi par le TER. L’emplacement est parfait.” Et des entreprises déjà implantées sur le territoire, comme MCC Menuiseries ou l’organisateur de transport Amiratrans, affichent une belle santé.

Le foncier situé le long de la voie ferrée, à proximité du pôle d’échanges multimodal (1,5 million de voyageurs par an), devrait accueillir des zones de coworking, sur environ 250 mètres de linéaire. “Il y a une vraie demande pour ce type d’offre de tiers-lieux dans les villes moyennes. L’objectif est de le lancer d’ici à la fin du mandat. Le foncier appartient à la Ville”, détaille Anthony Belin. Le projet, qui désengorgera le centre-ville, est imbriqué à la transformation du passage à niveau actuel en pont, inscrite au contrat de plan État/Région et représentant 20 M€ d’investissement.

Autre dossier : le maître d’œuvre pour la réhabilitation de la zone piétonne sera connu le 15 décembre, les entreprises retenues en mai et les travaux lancés en septembre. Sur le site lunel2030.fr, plusieurs cessions de biens immobiliers sont mises en ligne : de l’immeuble entier de 474 m² sur l’avenue Victor Hugo à des boutiques situées place Jean-Jaurès ou rue de la Libération.

Avec des projets de résilience urbaine, comme cette délibération du conseil municipal du 8 novembre, qui acte la cession d’un immeuble du centre-ville au cabinet d’architectes Dalby (Gallargues-le-Montueux). “Ce dossier prévoit la création de 4 appartements sociaux et l’implantation du showroom d’architecte.”

Dans les chantiers et investissements à venir figurent la 2^e tranche de la station d’épuration (5 M€, sur un total de 13 M€), qui sera inaugurée le 22 avril 2023, la façade de l’église (1,75 M€), le cours Gabriel-Péri (1,5 M€).

Le projet d’implantation d’une base logistique de Lidl pourrait en revanche ne pas aboutir. “Nous sommes certes en façade autoroutière de l’A9, sur une sortie qui ne compte pas de zone d’activité, ce qui est une aberration identifiée par l’État ! Mais le site projeté se situe dans la garrigue, aux portes d’un site romain…”