Maladie Hémorragique Épizootique : deux dispositifs d’aide sont mis en place pour accompagner les éleveurs impactés
En réponse à la crise provoquée par la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) qui affecte les élevages français, le gouvernement a lancé, le 5 février, deux dispositifs d'indemnisation pour soutenir financièrement les éleveurs touchés. Ces mesures, annoncées par le Premier Ministre en janvier et détaillées par le ministre de l’Agriculture, visent à couvrir les frais vétérinaires et compenser les pertes d'animaux, avec un fonds d'urgence supplémentaire de 50 millions d'euros destiné aux zones les plus impactées.
Le gouvernement français a mis en œuvre son engagement envers la communauté agricole en activant, le 5 février, deux dispositifs d’indemnisation destinés à soutenir les éleveurs touchés par la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE), une annonce initialement faite par le Premier Ministre le 26 janvier lors d’une visite en Haute-Garonne.
Ces mesures, dévoilées en détail lors d’une réunion orchestrée par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire avec les représentants du secteur, visent à alléger les conséquences financières de cette crise sanitaire sur les élevages français. Le premier volet d’aide couvre 90% des coûts liés aux soins vétérinaires nécessaires ainsi que l’indemnisation des bêtes décédées ou euthanasiées à cause de la MHE, pour les suspicions cliniques confirmées par analyses entre le 19 septembre et le 31 décembre 2023.
Pour les cas survenus à partir du 1er janvier 2024, la solidarité professionnelle, appuyée par le gouvernement via le fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE), prendra le relais pour indemniser les pertes à un taux identique.
Un fonds d’urgence de 50 millions d’euros est également lancé pour fournir un soutien financier immédiat aux éleveurs et commerçants en bestiaux les plus sévèrement affectés. Ce fonds cible spécifiquement les zones et activités les plus exposées, avec une attention particulière pour les départements les plus durement frappés par la MHE. Afin de permettre les premiers paiements dès le mois de février, le montant des indemnisations versées sera calculé sur une base forfaitaire déterminée localement.