Météo : effondrement des températures et vent fort le week-end prochain, un retour en force de l'hiver
Après un mois de mars très pluvieux et dominé par le flux maritime sur l'Hérault, le contexte météorologique va nettement évoluer dès ces prochains jours.
Le début de semaine a été caractérisé par un vent marin encore dominant, piloté par un système dépressionnaire situé entre l’Andalousie et le Maroc. Il va faire remonter quelques pluies qui concerneront le littoral méditerranéen. Attention, elles seront chargées en particules de sable, ce qui est une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui ont lavé récemment leur véhicule…
Le contexte météorologique va évoluer à partir de jeudi, avec une dépression qui va plonger des hautes-latitudes vers le golfe de Gênes. Elle véhiculera un flux de Nord froid et humide qui va provoquer un effondrement des températures à l’échelle nationale. Il s’accompagnera d’un défilé de perturbations donnant de la pluie et de la neige à basse altitude sur tous les massifs, et même localement en plaine sur la moitié Nord du pays (à confirmer) dès vendredi prochain où l’air froid prendra véritablement du galon.
Sur l’Hérault, une telle situation favorise un vent de Nord-ouest assez actif avec un paroxysme d’activité attendu en fin de semaine prochaine. Si l’intensité du vent reste à confirmer, les rafales pourraient bien atteindre les 90 km/h sur les hauts-cantons (comme le modélise le modèle Américain GFS). La neige pourra faire son retour sur les massifs régionaux (Monts de Lacaune, Espinouse) en lien avec l’air froid.
Mais c’est l’évolution des températures qui est le plus à surveiller, car elles chuteront à partir de la journée de vendredi. Selon les premières projections, le gel fera son retour sur une large partie de l’Hexagone. L’Hérault pourrait être épargné par le vent de terre qui permettra de brasser l’air et donc de limiter le gel dans les basses-plaines. Mais cela n’empêchera pas la survenue de températures négatives dans les hauts-cantons Héraultais, comme le modélise le modèle Européen CEP.
Ce froid tardif aura des conséquences probablement majeures sur la production arboricole, mais aussi vigneronne à l’échelle nationale. Si l’impact pourrait être davantage limité sur l’Hérault, les parcelles vigneronnes et agricoles situées dans des trous à froid et même plus généralement dans l’intérieur des terres, pourront être menacées. Situation à surveiller de près.