Métropole de Montpellier : "La copie du PLUi ne sera pas parfaite mais on va tout faire pour qu'elle soit bonne", selon Stéphane Champay
Stéphane Champay, maire du Crès, a été élu le 9 juillet au poste de vice-président en charge de l'aménagement durable du territoire de Montpellier Méditerranée Métropole. Son premier gros dossier : le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) qui doit être finalisé au plus vite.
Elu il y a seulement huit jours au poste de vice-président en charge de l’aménagement durable du territoire, de l’urbanisme et de la maîtrise foncière à la Métropole de Montpellier, Stéphane Champay a d’ores et déjà été “à la rencontre de deux communes afin de travailler sur les cartes du futur PLUi et j’en verrai une dizaine de plus d’ici fin juillet”. Le maire du Crès, qui remplace l’écologiste Coralie Mantion sur cette délégation, l’admet : “J’arrive en fin de parcours, un gros travail a déjà été fait par madame Mantion. Mon rôle est aujourd’hui de m’approprier les problématiques spécifiques à chaque commune et de rappeler l’importance de ce PLUi.”
“Une nécessité à sortir ce document avant les élections de 2026”
Depuis 2015, les élus métropolitains travaillent sur le premier PLUi de la collectivité sans trouver de consensus. Ce document est très important puisqu’il définit, au niveau d’une commune, d’une intercommunalité ou d’une métropole, un projet d’aménagement global ainsi que les normes d’utilisation des sols. Concrètement, il est indispensable pour les particuliers qui veulent faire des travaux mais aussi pour les professionnels de l’immobilier et les élus. “Depuis 2015, précise Stéphane Champay, 80 modifications de PLU communaux ont été nécessaires”, faute de document de référence à l’échelle métropolitaine. “Il y a aujourd’hui une nécessité à sortir ce document avant les élections de 2026”, ajoute le Cressois.
Le dossier est de taille dans cette métropole qui attire plus de 8000 nouveaux habitants chaque année, des entreprises et des touristes. “D’autant que le PLUi impose de préserver les deux tiers du territoire en zone agricoles et naturelles“, précise l’élu. Les 31 communes doivent donc se mettre d’accord, “on a une obligation d’unanimité dans les votes d’ici l’été prochain”. Le nouveau vice-président en charge du dossier le concède aisément, “la copie ne sera pas parfaite mais on va tout faire pour qu’elle soit bonne”.
“L’ensemble de maires ont arrêté à date les cartes et on est en capacité de toutes les sortir”
Selon le calendrier de la Métropole, les cartes des communes doivent être mises à disposition du public en septembre, l’enquête publique devrait se déroulée de mars à mai 2025 et le PLUi devrait être présenté au vote pour approbation du conseil métropolitain à l’été 2025. Stéphane Champay l’annonce, “l’ensemble de maires ont arrêté à date les cartes et on est en capacité de toutes les sortir”. Il précise néanmoins que “rien n’est figé, le PLUi est un document vivant et dès l’adoption, on ouvrira les modifications pour l’améliorer”.