Métropole de Montpellier : le moustique-tigre fait l'objet d'une enquête

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Il est très actif dans la région. Le moustique-tigre effraie beaucoup les habitants en période d’été. Il est vecteur de nombreuses maladies transmissibles à l’homme comme le chinkungunya, caractérisé par une fièvre élevée brutale, et le zika, pouvant entraîner une conjonctivite ou un état de malaise. Ce petit insecte noir aux taches blanches, mesurant entre 5 et 7 millimètres, est devenu un problème de santé publique.

La Ville et la Métropole de Montpellier travaillent avec des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), d’Altopictus (opérateur de l’agence régionale de santé) et d’XperTIS pour endiguer le problème du moustique-tigre. Une enquête d’opinion a été publiée pour que les habitants de la Métropole s’expriment sur leur rapport avec cet insecte. L’objectif de cette démarche est de recueillir l’avis des personnes sur une méthode écologique et innovante de lutte contre le moustique-tigre. Elle est accessible à tous et est ouverte jusqu’au 25 février 2023.

L’enquête dure environ cinq minutes. La personne inscrite répond anonymement à une vingtaine de questions. La première partie de l’enquête concerne son rapport quotidien avec l’insecte, notamment si elle s’est déjà fait piquer, et si elle estime qu’il représente un danger ou un enjeu de santé publique. Après une présentation en images du moustique-tigre (description et caractéristiques), l’enquête interroge sur les changements de comportements pour s’en protéger : qualité du sommeil, installation de moustiquaires, moins accueillir d’invités chez soi, budget annuel pour lutter contre les piqûres, etc.

La seconde partie de l’enquête présente la méthode de l’« insecte stérile » afin de se protéger contre des piqûres du moustique-tigre. Cette technique, promue par les chercheurs et la Métropole, propose de stériliser des mâles dans une ferme à insectes avant de les lâcher dans des zones à protéger. Les mâles stérilisés s’accouplent avec les femelles sauvages, étant les seules à piquer, mais ne produiront pas de descendance.

Ce moyen permettrait de réduire in fine le nombre de moustique-tigre. La dimension écologique est respectée, car il ne requiert pas l’utilisation de pesticides. Après ces explications, la personne inscrite est invitée à donner son avis sur cette pratique.

Lien pour accéder à l’enquête d’opinion : docs.google.com/forms/