Métropole de Montpellier : voyeurisme en série, dans des toilettes communes d’entreprises

L’appareil était caché dans un paquet, placé le long des tuyaux. Alertés, les policiers se sont rendus sur place, ont pris des photos et saisi le téléphone avec les précautions nécessaires pour identifier son propriétaire. Après une minutieuse analyse du téléphone par les policiers du commissariat, neuf victimes physiques et quatre victimes morales ont été identifiées. L’enquête a permis de remonter jusqu’à un certain Monsieur G, qui a été placé en garde à vue.

L’enquête de voisinage a révélé que le suspect était employé dans une des sociétés du bâtiment, avec un bureau qui offrait une vue directe sur les toilettes où le téléphone a été retrouvé. Avec l’autorisation du parquet, l’individu a été interpellé sur son lieu de travail et placé en garde à vue.

Les perquisitions menées à son bureau et à son domicile par les enquêteurs de la police judiciaire ont permis de saisir un ordinateur portable et un autre téléphone, qui seront exploités ultérieurement. Lors de son audition, le mis en cause a reconnu les faits, tout en les minimisant, affirmant qu’il avait placé le téléphone sans but précis. Il a également évoqué avoir installé l’appareil dans d’autres toilettes du bâtiment, sans pouvoir en préciser les dates. 

Un élément notable de l’enquête a révélé que ce même téléphone avait été trouvé par une femme de ménage quelques jours auparavant. Pensant qu’il avait été oublié, elle l’avait déposé sur l’évier des toilettes, permettant ainsi à l’auteur des faits de le récupérer.

L’affaire est en cours et les investigations se poursuivent pour déterminer l’ampleur des actes commis par le suspect.