Mèze : la petite balançoire gagne le "coup de cœur" du prix de la TPE

La petite balançoire est au croisement de l’épicerie fine, bio, le vrac et le zéro déchet. Loreleï raconte que lors de sa formation à la création d’entreprise ” c’était difficile de faire comprendre le concept du ‘juste ce qu’il faut’ avec le vrac, la notion d’éviter le gâchis et le zéro déchet “. Son objectif est de ‘sortir du concept traditionnel de l’épicerie fine’, sa boutique de 40m² est décorée dans un esprit “années 50, vintage. Cela donne l’impression de rentrer dans la cuisine de quelqu’un. D’ailleurs, nous avons un îlot central et mes clients y échangent leurs recettes” dit-elle en souriant. Elle y vend des produits locaux, des produits bio et chacun vient avec son contenant. Sa clientèle est fidèle après lui avoir réservé un très bon accueil lors de l’ouverture : “j’essaie d’être vraiment à leur écoute. Sur le bassin de Thau, il y a une réelle solidarité avec les petits commerçants.” Loreleï revendique son positionnement “d’épicerie de quartier, de commerce de proximité, les liens amicaux qui se sont créés avec ses clients“; elle a souhaité “remettre l’humain au centre de l’acte d’achat dans un esprit solidaire” et elle semble y être arrivée.

“Ce prix m’a surprise” commence Loreleï, “mais c’est une très belle reconnaissance de mon travail, de mon implication, et c’est un signe que le message que je fais passer avec ma boutique a été compris. Si mon témoignage peut aider certaines femmes à passer à l’acte de l’entrepreneuriat, ce serait bien. Car c’est possible! J’ai 35 ans, une employée, Andréa qui est là depuis un an grâce à la démarche ‘un jeune, une solution’ avec la mission locale, et cela va faire 3 ans que je suis installée. J’ai été très bien accompagnée par Initiative France, l’agglomération de Sète et la CCI Hérault. Mes clients sont également heureux pour moi, car ils participent aussi à ce succès.“