Montpellier : 28 ans d'emprisonnement pour l'assassin d'un étudiant de 20 ans
Lundi 7 mars 2022, l'homme qui avait poignardé à mort un étudiant dans le centre-ville de Montpellier en 2017 passait en appel à Perpignan. Sa peine, initialement jugée à 25 ans, a été augmentée pour atteindre 28 ans de réclusion.
Un esclandre qui mène à un assassinat
Une affaire bien sombre passait en appel à Perpignan hier, lundi 7 mars 2022. Celle de l’assassinat de l’étudiant Joaquim Tougeron, âgé de tout juste 20 ans, par Mohamed Guendouz, le 2 novembre 2017 en milieu de soirée.
Les faits avaient commencé tout simplement par une dispute en début de soirée entre l’étudiant et sa petite amie, à laquelle Mohamed Guendouz avait voulu mettre fin. Son intervention s’était déroulée sans heurt, et les protagonistes s’étaient séparés à Plan Cabanes sans animosité apparente.
C’était sans compter sur la colère générée chez le justicier en herbe, énervé par l’abus d’alcool, de médicaments et de stupéfiants (auxquels il était dépendant), qui avait ensuite rattrapé l’étudiant dans la rue Saint-Guilhem, lui assénant 3 violents coups de couteau, dont un dans le cœur. L’étudiant Joaquim Tougeron avait succombé dans la rue, son assaillant étant pour sa part interpellé peu de temps après dans le quartier Figuerolles puis incarcéré.
Il avait déjà commis des violences volontaires
Bien qu’il ait clamé pour sa défense avoir tué accidentellement Joaquim Tougeron, le mis en cause a été contredit par les investigations menées sur le film issu de la caméra de vidéosurveillance implantée dans la rue. Elles avaient déterminé que l’accusé s’était précipité volontairement vers sa victime, et que les coups de couteau n’étaient pas accidentels. D’autant que l’accusé avait déjà commis des violences volontaires, parfois armé.
28 ans de réclusion criminelle
Après le jugement de la cour d’assises de l’Hérault prononcé en février 2021, qui l’avait condamné à vingt-cinq ans de réclusion, le trentenaire, qui avait formulé un appel, a écopé de vingt-huit ans de réclusion criminelle assortie d’une peine de sûreté de dix-huit ans par jugement de la cour d’assises des Pyrénées-Orientales, le lundi 7 mars 2022.