Montpellier : après l’Arbre Blanc et la Folie Divine, quelle sera la prochaine “Folie” de la métropole ?
Ce mercredi 9 février, lors des Premières assises du territoire, Michael Delafosse a annoncé la renaissance du projet “Folies du XXIe siècle”.
Crédit photo @robrin_g.
Devant les principaux acteurs de la sphère économique, le maire et président de la Métropole s’est engagé à relancer ce dossier afin d’encourager la naissance d’une architecture “made in Montpellier”.
Un projet né sur son bureau
Si Michael Delafosse connaît bien le projet des “Folies architecturales du XXIe siècle”, c’est parce qu’il en est à l’origine.
Lancé en 2012, alors qu’il était adjoint à l’urbanisme d’Hélène Mandroux, ce dispositif n’envisage pas de récréer les impressionnantes demeures du XVIIIe siècle dispersées aux quatre coins de la ville, mais bien de laisser aux architectes d’aujourd’hui le loisir de créer, avec liberté et ambition, des bâtiments qui participent au rayonnement de Montpellier.
Les premières créations
Avant d’être stoppé en 2014 par Philippe Saurel, le programme a donné naissance à deux projets : l’Arbre Blanc de l’architecte Sou Fujimoto et la Folie Divine de Christian de Portzamazparc. Des créations qui divisent mais qui sont devenues de vrais aimants à touristes. “L’Arbre Blanc est aujourd’hui le monument montpelliérain que l’on retrouve le plus sur Instagram, rappelle Michael Delafosse. Je confirme que Montpellier doit être une ville inspirante, et que l’architecture, ici, a toujours eu une place à part. C’est grâce à l’architecture que le New-York Times, en 2012, avait classé Montpellier parmi les principales villes à découvrir dans le monde. Notre intérêt à laisser de la place à une architecture débridée, libre, audacieuse est un enjeu en termes culturel, touristique et donc économique”.
Les prochaines Folies
Sur scène, lors des Assises, le maire-président a confirmé qu’une dizaine de Folies supplémentaires verront le jour dans la métropole. Après les quartiers des rives du Lez et de la Lironde, les zones concernées devraient être le quartier Ovalie, “l’îlot Vernière” au sud de l’Écusson et le toit du Corum. L’élu souhaite que la vue accessible depuis le toit du bâtiment soit davantage mise en avant, par le biais de l’imagination des architectes, et faire disparaître l’héliport, utilisé une seule fois depuis sa construction.
Pour obtenir des propositions ambitieuses, modernes et esthétiques, qui collent avec le dispositif “Folies du XXIe siècle”, la Ville va organiser un concours d’architecture. Elle espère présenter les trois premiers projets d’ici l’automne.