Montpellier : Cœur de ville en lumières illuminera l’Écusson du 14 au 16 novembre
Du 14 au 16 novembre, Cœur de Ville en Lumières transformera Montpellier en un tableau captivant. En 2023, l’événement avait déjà réuni plus de 420 000 curieux, et cette édition 2024 espère faire encore mieux.
11 sites emblématiques
“Pour nous, c’est une manière de travailler sur un projet qui va être vu, contrairement à ce qu’on fait dans une école […], on a de vrais enjeux, explique Alexandre en première année à l’école Objectif 3D. On est soulagé d’avoir fini, mais anxieux. C’est un mélange contradictoire. On est très content de ce qu’on a fait et on n’a qu’une hâte : voir le résultat”. Pendant trois soirs, du 14 au 16 novembre, de 18h30 à 22h30, Montpellier se métamorphosera en un parcours artistique nocturne, dont certaines étapes sont conçues par des étudiants du territoire. “Penser et concevoir un projet pour cet événement, ça développe la créativité, c’est génial”, sourit Antonin, en première année de préparation à studio M. Onze sites parmi les plus emblématiques de la ville – l’Opéra Comédie, la cathédrale Saint-Pierre et l’Arc de Triomphe – deviendront les scènes d’un spectacle immersif composé de 19 scénographies. Cette année, les sites de la poste de Rondelet et des Arceaux ne seront pas de la partie, les travaux de la ligne 5 s’y déroulant. Ce sont à leur place, trois lieux qui ont été choisis : le Jardin des Plantes, la préfecture, exactement sur la place du Marché aux fleurs et la Maison des relations internationales. Les façades de ces monuments, déjà majestueuses, se couvriront de projections artistiques, dévoilant des œuvres lumineuses inspirées par le thème principal de cette année : le rayonnement international de Montpellier.
60 ans de relations diplomatiques entre la France et la Chine
Des installations monumentales donc, dont la Maison des relations internationales. Un choix de site qui ne doit rien au hasard. L’artiste Jiang Qiong Er y présentera une installation, “Gardien du temps”, auparavant exposée au Musée National des Arts Asiatiques-Guimet à Paris, pour fêter le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine. Des statues virtuelles, au nombre de 12, représentant des créatures mythiques sur la façade… De quoi célébrer en beauté l’événement.
L’Agora, terre d’expérimentation étudiante
L’Agora de la Danse deviendra le cœur interactif de cette édition, avec deux projets phares présentés par les étudiants de l’ESMA, école réputée pour ses formations en design graphique et jeu vidéo. Ils réaliseront un vidéo mapping unique sur le thème “Entre tradition et création contemporaine“. Projetée dans la cour de l’Agora, cette œuvre explore la danse comme art du mouvement, en combinant des ballets du répertoire classique et des chorégraphies contemporaines. Fruit d’une collaboration avec l’école de danse Epsedanse, ce projet intègre de véritables danseurs dont les mouvements, capturés en studio, seront projetés sur la façade de l’Agora pour créer une fusion inédite entre chorégraphie et art visuel.
Dans un autre espace de l’Agora, baptisé “la Gaming zone”, les étudiants en jeu vidéo présenteront quatre jeux : “Wonder Quest”, “Splashdown”, “Smash’Gora” et “À travers les 5 continents”, des jeux conçus spécialement pour cette édition. Installés face à la façade du théâtre, les visiteurs de tous âges pourront jouer et interagir avec les projections, qui transformeront la façade en écran géant. Petite nouveauté, les étudiants issus des écoles ICC du territoire s’affronteront dans une compétition acharnée dans un amphithéâtre de plus de 500 places avec les jeux réalisés par les écoles. Des speakers animeront la compétition à l’image d’un tournoi “e-sport”.
Pour faire face à l’afflux attendu, il y aura davantage de desserte par le réseau de la TAM. Pour plus d’informations, c’est ICI.