Montpellier : crèche fermée en urgence, les familles et salariés désemparés
Un drame a été évité à Montpellier, début décembre. Des fissures sont soudainement apparues au plafond et sur les murs intérieurs et extérieurs de la crèche "Les Lutins", située au Millénaire.
Photo d’illustration © Canva.
Une soixantaine de familles et 25 salariés sont dans le désarroi depuis que le jardin d’enfants Les Lutins a été contraint de fermer ses portes, le 2 décembre dernier. Mais heureusement, les bambins sont sains et saufs, grâce à la présence d’esprit de Fanny Helley, la directrice de cette crèche associative située dans le bâtiment 5 du Parc Club du Millénaire, rue Henri-Becquerel.
Des fissures apparues soudainement
Après avoir constaté l’apparition soudaine de fissures sur un faux plafond du bâtiment, elle et son équipe n’ont pas attendu pour signaler les faits au propriétaire. Lequel a immédiatement fait intervenir sur place un entrepreneur, chargé d’évaluer l’état du bâtiment. Et son verdict a été sans appel : le bâtiment ne devait plus être utilisé, les murs et poteaux de soutènement étant en train de se détacher… Un mur extérieur est également fortement lézardé, manifestant ainsi le travail du sol, peu stable apparemment dans cette zone. Le secteur des bébés a été fermé sur le champ, le 2 décembre, et les parents ont été prévenus que la crèche entière fermerait le lendemain.
Quelles solutions pour les familles et les salariés ?
Depuis, c’est la consternation. Les familles font garder leurs enfants ici ou là, par des proches, mais ce ne sont que des solutions provisoires. Les crèches municipales ou associatives, déjà bondées, ont du mal à les accueillir, malgré les bonnes volontés. Le Département de l’Hérault, la CAF, la ville de Montpellier et le préfet tentent de trouver des solutions.
Quant aux 25 salariés, qui se trouvent pour l’instant en chômage technique, ils placent leurs espoirs dans la volonté de la directrice de trouver un nouveau local d’environ 500 m2 à louer, si possible dans le même quartier, pour que le jardin d’enfants puisse reprendre ses activités. Mais rien n’est gagné…