Montpellier : dans le collimateur de la justice, le médecin antivax démissionne
Dans le viseur de la justice et de l’Ordre des médecins suite à la publication d’une vidéo “menaçante”, le médecin montpelliérain Denis Agret a annoncé sa démission ce dimanche.
Publiée sur Twitter, sa lettre de démission détaille sur quatre pages les raisons de son opposition à la politique vaccinale. A l’intérieur, il revient également sur ses propos du 20 septembre, une prise de parole qui avait motivé la plainte des autorités de santé.
“Je rends ma blouse et je m’en lave les mains”
Envoyée au président de la République, au ministre de la Santé et au directeur de l’ARS, la démission évoque le parcours du professionnel de santé, avant de s’attaquer à l’origine du conflit.
“Compte tenu du contexte politique qui dirige l’action de la santé depuis plus de 18 mois, empêche la liberté de prescrire des médecins, met en cause la liberté de ne pas être vacciné et d’exercer simplement une médecine qui consiste à responsabiliser les patients et promouvoir la vraie prévention, la vraie santé publique, qui empêche la liberté d’expression, je vous présente de manière solennelle et publique ma démission“, indique-t-il sur Twitter.
Dans son courrier, Denis Agret détaille les raisons de son opposition au gouvernement et à l’Ordre des médecins, mentionnant entre autres une perte de confiance. Il revient également sur le discours qui a occasionné la plainte de l’ARS : “L’objet de mon discours devant l’ARS lundi dernier était préventif, une main tendue pour la paix, il n’y avait aucune menace”.
Convoqué par la justice
Cette démission intervient alors que le médecin fait l’objet de plusieurs plaintes, dont celle de l’ARS Occitanie suite à ses propos jugés d’une “grande violence et menaçant”.
Revoir la vidéo :
Le 6 octobre prochain, il comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour mise en danger de la vie d’autrui et atteinte à la vie privée. A cette occasion, la justice lui demandera d’expliquer son comportement du 19 janvier 2021. Ce jour-là, le médecin avait demandé aux élèves d’une école montpelliéraine d’enlever leur masque et avait fait une photo. Il avait posté celle-ci sans aucune autorisation parentale sur les réseaux sociaux.