Montpellier : démantèlement d’un trafic de drogues et de contrefaçons
Le 8 août, une opération menée par la brigade des stupéfiants du commissariat de Montpellier a conduit à l’arrestation de deux individus dans le quartier de l’avenue de Palavas.
Un suspect en mouvement
L’enquête a débuté en février, lorsque plusieurs éléments recueillis ont suggéré la présence d’activités de trafic de drogues au sein d’une résidence de l’avenue de Palavas. Une surveillance a alors été mise en place, confirmant la présence d’un trafic avéré.
Les investigations ont permis d’identifier un suspect principal, qui effectuait de nombreux allers-retours entre son appartement et un box situé dans le même immeuble. Les policiers ont rapidement suspecté que ce box servait de lieu de stockage pour les produits illicites.
Le 8 août, en début d’après-midi, la situation a évolué lorsque le principal suspect a été vu au volant d’un véhicule de semi-luxe, rencontrant un complice présumé pour une transaction. Les deux hommes ont été immédiatement interpellés.
Une prise flagrante
Lors de la perquisition, les agents ont découvert du cannabis (herbes et résine) conditionné pour la vente chez le second individu, ainsi que 540 euros en espèces. Le principal suspect, quant à lui, avait environ 500 euros et la clé du box. Son intérieur a révélé 2,34 kg de résine de cannabis, 900 g d’herbe, ainsi que plusieurs cartons contenant des vêtements, des chaussures et des sacs contrefaits de marques de luxe, revendus via Snapchat.
Interrogé, le conducteur a admis avoir vendu approximativement 11 000 euros de drogue depuis février, date à laquelle il aurait commencé le trafic. Il a également déclaré avoir servi de “nourrice” pour un tiers qu’il a refusé de dénoncer. Le second individu a reconnu vendre les produits fournis par le premier contre rémunération.
Les deux suspects, nés en 2000, étaient déjà connus des services de police. Lors de leur comparution, ce lundi, le principal suspect a été condamné à deux ans de prison, dont un an assorti d’un sursis probatoire de deux ans, tandis que le second a reçu une peine de dix mois, également assortie d’un sursis probatoire.