Montpellier : des ados de villes voisines font une descente à Montpellier, ils agressent et dépouillent des mineurs
Un groupe de 11 adolescents s'est livré à un déchaînement de violence suivi de vols le dimanche 12 décembre, à Montpellier. Les mineurs qui ont croisé leur route ont été déclarés en incapacité totale de travail pour plusieurs jours…
Dimanche 12 décembre, dans l’après-midi, 11 adolescents venus de Sète, Frontignan et Clermont-l’Hérault arrivent dans le centre-ville de Montpellier dans l’intention d’en découdre avec les premiers jeunes qui croiseraient leur chemin, pour leur subtiliser leurs éventuels achats de Noël ou leurs affaires.
Trois jeunes victimes
Vers 18h00, ils repèrent un adolescent de 17 ans, à proximité de la piscine olympique d’Antigone. Lui assénant au moins un coup de poing à l’arcade, ils lui volent ses affaires et son smartphone. Le jeune en est quitte pour une grosse frayeur et un jour d’incapacité totale de travail (ITT)
Aux alentours de 18h30, rue Maguelone, ils passent ensuite à tabac un ado de 14 ans, auquel ils vont jusqu’à voler les vêtements, lui dérobant également son smartphone, ses écouteurs et ses clefs. Examiné par un médecin, le jeune reçoit cinq jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Une demi-heure plus tard, voilà le groupe dans le quartier Port-Marianne. Ils prennent pour cible un autre jeune de 17 ans, qu’ils rouent de coups avant de le délester d’un parfum. Le médecin qui a examiné la victime lui a accordé dix jours d’ITT, au vu de la gravité de ses blessures.
Interpellation de 9 ados sur 11
Fort heureusement, vers 20h00, à la station de tram Moularès, neuf d’entre eux sont interpellés et mis en garde à vue. Les auditions et le visionnage des caméras de vidéosurveillance ont permis à cinq d’entre eux de retrouver la liberté. Trois des adolescents les plus violents, âgés de 16 et 17 ans, récidivistes, auront affaire au juge des enfants. Le dernier a été convoqué par un officier de la PJ.
On attend de connaître leur motivation réelle, bien qu’il semble que le mobile crapuleux soit à retenir. Mais un tel déchaînement de violence était-il nécessaire, à onze contre un ?