Montpellier : des casseurs de la manifestation anti-pass envoyés derrière les barreaux
Samedi 12 février, lors de la manifestation anti-pass, grossie par l'appel national des gilets jaunes, plusieurs commerces de l'Écusson ont subi des dégradations, causées par la présence de blacks blocs.
Crédit photo : Jilbert Ebrahimi / Image d’illustration.
Durant les confrontations, les forces de l’ordre ont réussi à mettre la main sur huit personnes, soupçonnées d’avoir envoyé des projectiles sur la police et réalisé des actes de vandalisme dans le centre historique.
Confondus par les caméras
Ce sont les images de vidéosurveillance qui ont permis d’identifier les huit suspects. Originaires de Toulouse, Marseille, Montpellier et même d’Italie, ils ont été interrogés par les forces de l’ordre, images à l’appui.
Ils seraient responsables de plusieurs actes de vandalisme : feux de containers, arrachages de bardage, jets de projectiles sur les policiers…
Cinq personnes relâchées
Sur les huit personnes arrêtées, trois ont été placées en détention provisoire. Sur les cinq personnes relâchées, deux font l’objet d’ordonnances pénales. Une troisième, en situation irrégulière sur le territoire français, écope également d’un arrêté de rétention. Les deux dernières ont été mises hors de cause.
Les suites judiciaires
Les trois personnes écrouées ont demandé un délai supplémentaire pour préparer leur défense après être passées en comparution immédiate ce lundi 14 février. Leur jugement a donc été reporté au 28 mars prochain.
Elles ont été placées en détention provisoire au centre pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone dans l’attente de leur procès.